POUR PUBLICATION IMMÉDIATE

Montréal (20 avril 2015) — Chaque équipe fédérale d’inspection des viandes au Québec travaille en désavantage numérique aujourd’hui, de sorte que la plupart des abattoirs et usines de transformation de la viande fonctionnent avec moins d’inspecteurs que ce qui serait nécessaire pour assurer la conformité avec les exigences de salubrité.

Cette conclusion ressort d’une étude détaillée de la dotation en personnel publiée aujourd’hui par le syndicat des inspecteurs des viandes.

« On constate une pénurie critique d’inspecteurs des viandes au Québec et dans d’autres régions du pays. Cela signifie que l’on coupe les coins ronds en matière de salubrité. Une rumeur court à l’effet que l’ACIA subira d’autres compressions de ses ressources dans le budget de demain, ce qui fera courir des risques élevés à la sécurité des consommateurs, » dit Bob Kingston, président du Syndicat Agriculture qui représente les inspecteurs fédéraux des viandes.

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À partir de sources internes, le syndicat a vérifié les niveaux de dotation en personnel dans les abattoirs et les usines de transformation, y compris les postes non comblés, partout au Québec.

Le nombre résultant d’inspecteurs au travail tient compte du personnel en congé autorisé (typiquement, les planificateurs des ressources humaines recommandent que les employeurs calculent un facteur de 30% d’absence lorsqu’ils déploient leur personnel.)

« Des formations essentielles ont été annulées ou retardé à cause de cette crise de la main d’œuvre » dit Rick Cormier, second vice-président exécutif national du Syndicat Agriculture

Les installations qui ont fait l’objet du récent sondage sur la dotation en personnel comprennent des abattoirs et des usines de transformation où l’on produit des charcuteries, et des viandes préparées et prêtes à manger. Parmi ces installations, on compte de très grandes compagnies comme Olymel L.P., basée à Montréal, qui emploie plus de 10 000 personnes, aussi bien que des entreprises plus petites.

« Le gouvernement fédéral a baissé la garde depuis la contamination chez Maple Leaf Foods, qui a causé la mort de 22 Canadiens. J’espère sincèrement que le gouvernement n’attendra pas qu’une autre contamination le force à protéger les consommateurs canadiens, » déclare Kingston.

Les programmes de salubrité des aliments de l’ACIA sont en pénurie de personnel partout au Canada :

  • Les inspecteurs de la viande en poste dans les usines de transformation dans toute l’Alberta, qui produisent les aliments prêts-à-manger comportant les risques les plus élevés, fonctionnent à 33 % sous le seuil minimum de dotation en personnel depuis plus d’un an.
  • En conséquence, les tâches d’inspection dans les usines albertaines ont été réduites, et on a implanté un système d’inspection à deux niveaux selon lequel les viandes destinées aux consommateurs canadiens répondent à des standards d’inspection moins élevés que celles produites pour l’exportation. Après que la ministre de la Santé Rona Ambrose eût qualifié les révélations du syndicat « d’inexactes et irresponsables », un document interne de l’ACIA a confirmé les allégations du Syndicat.
  • Un seul inspecteur en charge de la protection des consommateurs est responsable de tous les restaurants et de tous les commerces alimentaires de détail pour toute la ville de Toronto.
  • Entretemps, toute l’unité de protection des consommateurs de la Colombie-Britannique a été démantelée.

Selon les projections de l’ACIA, le gouvernement actuel planifie de couper les dépenses en sécurité des aliments de 21 % pour 2016-17. Cela se traduira par des réductions de personnel de 16,5 %, ou de 548 postes.CFIA french pic 2

Le syndicat en appelle au gouvernement pour qu’il augmente les ressources d’inspection de la salubrité des aliments, et qu’il les distribue là où elles sont nécessaires sur la ligne de front pour permettre à l’ACIA de satisfaire aux normes minimales en dotation de personnel.

-30-

1- ACIA — Rapport de performance ministériel 2013-2014 (extraits dans dossier de presse)

2 – ACIA — Rapport sur les plans et les priorités 2014-15 (voir dossier de presse)

Pour information:

Jim Thompson — 613-447-9592 — jim@thompsoncom.ca
POUR PUBLICATION IMMÉDIATE

Montréal (20 avril 2015) — Chaque équipe fédérale d’inspection des viandes au Québec travaille en désavantage numérique aujourd’hui, de sorte que la plupart des abattoirs et usines de transformation de la viande fonctionnent avec moins d’inspecteurs que ce qui serait nécessaire pour assurer la conformité avec les exigences de salubrité.

Cette conclusion ressort d’une étude détaillée de la dotation en personnel publiée aujourd’hui par le syndicat des inspecteurs des viandes.

« On constate une pénurie critique d’inspecteurs des viandes au Québec et dans d’autres régions du pays. Cela signifie que l’on coupe les coins ronds en matière de salubrité. Une rumeur court à l’effet que l’ACIA subira d’autres compressions de ses ressources dans le budget de demain, ce qui fera courir des risques élevés à la sécurité des consommateurs, » dit Bob Kingston, président du Syndicat Agriculture qui représente les inspecteurs fédéraux des viandes.

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À partir de sources internes, le syndicat a vérifié les niveaux de dotation en personnel dans les abattoirs et les usines de transformation, y compris les postes non comblés, partout au Québec.

Le nombre résultant d’inspecteurs au travail tient compte du personnel en congé autorisé (typiquement, les planificateurs des ressources humaines recommandent que les employeurs calculent un facteur de 30% d’absence lorsqu’ils déploient leur personnel.)

« Des formations essentielles ont été annulées ou retardé à cause de cette crise de la main d’œuvre » dit Rick Cormier, second vice-président exécutif national du Syndicat Agriculture

Les installations qui ont fait l’objet du récent sondage sur la dotation en personnel comprennent des abattoirs et des usines de transformation où l’on produit des charcuteries, et des viandes préparées et prêtes à manger. Parmi ces installations, on compte de très grandes compagnies comme Olymel L.P., basée à Montréal, qui emploie plus de 10 000 personnes, aussi bien que des entreprises plus petites.

« Le gouvernement fédéral a baissé la garde depuis la contamination chez Maple Leaf Foods, qui a causé la mort de 22 Canadiens. J’espère sincèrement que le gouvernement n’attendra pas qu’une autre contamination le force à protéger les consommateurs canadiens, » déclare Kingston.

Les programmes de salubrité des aliments de l’ACIA sont en pénurie de personnel partout au Canada :

  • Les inspecteurs de la viande en poste dans les usines de transformation dans toute l’Alberta, qui produisent les aliments prêts-à-manger comportant les risques les plus élevés, fonctionnent à 33 % sous le seuil minimum de dotation en personnel depuis plus d’un an.
  • En conséquence, les tâches d’inspection dans les usines albertaines ont été réduites, et on a implanté un système d’inspection à deux niveaux selon lequel les viandes destinées aux consommateurs canadiens répondent à des standards d’inspection moins élevés que celles produites pour l’exportation. Après que la ministre de la Santé Rona Ambrose eût qualifié les révélations du syndicat « d’inexactes et irresponsables », un document interne de l’ACIA a confirmé les allégations du Syndicat.
  • Un seul inspecteur en charge de la protection des consommateurs est responsable de tous les restaurants et de tous les commerces alimentaires de détail pour toute la ville de Toronto.
  • Entretemps, toute l’unité de protection des consommateurs de la Colombie-Britannique a été démantelée.

Selon les projections de l’ACIA, le gouvernement actuel planifie de couper les dépenses en sécurité des aliments de 21 % pour 2016-17. Cela se traduira par des réductions de personnel de 16,5 %, ou de 548 postes.CFIA french pic 2

Le syndicat en appelle au gouvernement pour qu’il augmente les ressources d’inspection de la salubrité des aliments, et qu’il les distribue là où elles sont nécessaires sur la ligne de front pour permettre à l’ACIA de satisfaire aux normes minimales en dotation de personnel.

-30-

1- ACIA — Rapport de performance ministériel 2013-2014 (extraits dans dossier de presse)

2 – ACIA — Rapport sur les plans et les priorités 2014-15 (voir dossier de presse)

Pour information:

Jim Thompson — 613-447-9592 — jim@thompsoncom.ca
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Montréal (20 avril 2015) — Chaque équipe fédérale d’inspection des viandes au Québec travaille en désavantage numérique aujourd’hui, de sorte que la plupart des abattoirs et usines de transformation de la viande fonctionnent avec moins d’inspecteurs que ce qui serait nécessaire pour assurer la conformité avec les exigences de salubrité.

Cette conclusion ressort d’une étude détaillée de la dotation en personnel publiée aujourd’hui par le syndicat des inspecteurs des viandes.

« On constate une pénurie critique d’inspecteurs des viandes au Québec et dans d’autres régions du pays. Cela signifie que l’on coupe les coins ronds en matière de salubrité. Une rumeur court à l’effet que l’ACIA subira d’autres compressions de ses ressources dans le budget de demain, ce qui fera courir des risques élevés à la sécurité des consommateurs, » dit Bob Kingston, président du Syndicat Agriculture qui représente les inspecteurs fédéraux des viandes.

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À partir de sources internes, le syndicat a vérifié les niveaux de dotation en personnel dans les abattoirs et les usines de transformation, y compris les postes non comblés, partout au Québec.

Le nombre résultant d’inspecteurs au travail tient compte du personnel en congé autorisé (typiquement, les planificateurs des ressources humaines recommandent que les employeurs calculent un facteur de 30% d’absence lorsqu’ils déploient leur personnel.)

« Des formations essentielles ont été annulées ou retardé à cause de cette crise de la main d’œuvre » dit Rick Cormier, second vice-président exécutif national du Syndicat Agriculture

Les installations qui ont fait l’objet du récent sondage sur la dotation en personnel comprennent des abattoirs et des usines de transformation où l’on produit des charcuteries, et des viandes préparées et prêtes à manger. Parmi ces installations, on compte de très grandes compagnies comme Olymel L.P., basée à Montréal, qui emploie plus de 10 000 personnes, aussi bien que des entreprises plus petites.

« Le gouvernement fédéral a baissé la garde depuis la contamination chez Maple Leaf Foods, qui a causé la mort de 22 Canadiens. J’espère sincèrement que le gouvernement n’attendra pas qu’une autre contamination le force à protéger les consommateurs canadiens, » déclare Kingston.

Les programmes de salubrité des aliments de l’ACIA sont en pénurie de personnel partout au Canada :

  • Les inspecteurs de la viande en poste dans les usines de transformation dans toute l’Alberta, qui produisent les aliments prêts-à-manger comportant les risques les plus élevés, fonctionnent à 33 % sous le seuil minimum de dotation en personnel depuis plus d’un an.
  • En conséquence, les tâches d’inspection dans les usines albertaines ont été réduites, et on a implanté un système d’inspection à deux niveaux selon lequel les viandes destinées aux consommateurs canadiens répondent à des standards d’inspection moins élevés que celles produites pour l’exportation. Après que la ministre de la Santé Rona Ambrose eût qualifié les révélations du syndicat « d’inexactes et irresponsables », un document interne de l’ACIA a confirmé les allégations du Syndicat.
  • Un seul inspecteur en charge de la protection des consommateurs est responsable de tous les restaurants et de tous les commerces alimentaires de détail pour toute la ville de Toronto.
  • Entretemps, toute l’unité de protection des consommateurs de la Colombie-Britannique a été démantelée.

Selon les projections de l’ACIA, le gouvernement actuel planifie de couper les dépenses en sécurité des aliments de 21 % pour 2016-17. Cela se traduira par des réductions de personnel de 16,5 %, ou de 548 postes.CFIA french pic 2

Le syndicat en appelle au gouvernement pour qu’il augmente les ressources d’inspection de la salubrité des aliments, et qu’il les distribue là où elles sont nécessaires sur la ligne de front pour permettre à l’ACIA de satisfaire aux normes minimales en dotation de personnel.

-30-

1- ACIA — Rapport de performance ministériel 2013-2014 (extraits dans dossier de presse)
2 – ACIA — Rapport sur les plans et les priorités 2014-15 (voir dossier de presse)

Pour information:

Jim Thompson — 613-447-9592 — jim@thompsoncom.ca
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Montréal (20 avril 2015) — Chaque équipe fédérale d’inspection des viandes au Québec travaille en désavantage numérique aujourd’hui, de sorte que la plupart des abattoirs et usines de transformation de la viande fonctionnent avec moins d’inspecteurs que ce qui serait nécessaire pour assurer la conformité avec les exigences de salubrité.

Cette conclusion ressort d’une étude détaillée de la dotation en personnel publiée aujourd’hui par le syndicat des inspecteurs des viandes.

« On constate une pénurie critique d’inspecteurs des viandes au Québec et dans d’autres régions du pays. Cela signifie que l’on coupe les coins ronds en matière de salubrité. Une rumeur court à l’effet que l’ACIA subira d’autres compressions de ses ressources dans le budget de demain, ce qui fera courir des risques élevés à la sécurité des consommateurs, » dit Bob Kingston, président du Syndicat Agriculture qui représente les inspecteurs fédéraux des viandes.

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À partir de sources internes, le syndicat a vérifié les niveaux de dotation en personnel dans les abattoirs et les usines de transformation, y compris les postes non comblés, partout au Québec.

Le nombre résultant d’inspecteurs au travail tient compte du personnel en congé autorisé (typiquement, les planificateurs des ressources humaines recommandent que les employeurs calculent un facteur de 30% d’absence lorsqu’ils déploient leur personnel.)

« Des formations essentielles ont été annulées ou retardé à cause de cette crise de la main d’œuvre » dit Rick Cormier, second vice-président exécutif national du Syndicat Agriculture

Les installations qui ont fait l’objet du récent sondage sur la dotation en personnel comprennent des abattoirs et des usines de transformation où l’on produit des charcuteries, et des viandes préparées et prêtes à manger. Parmi ces installations, on compte de très grandes compagnies comme Olymel L.P., basée à Montréal, qui emploie plus de 10 000 personnes, aussi bien que des entreprises plus petites.

« Le gouvernement fédéral a baissé la garde depuis la contamination chez Maple Leaf Foods, qui a causé la mort de 22 Canadiens. J’espère sincèrement que le gouvernement n’attendra pas qu’une autre contamination le force à protéger les consommateurs canadiens, » déclare Kingston.

Les programmes de salubrité des aliments de l’ACIA sont en pénurie de personnel partout au Canada :

  • Les inspecteurs de la viande en poste dans les usines de transformation dans toute l’Alberta, qui produisent les aliments prêts-à-manger comportant les risques les plus élevés, fonctionnent à 33 % sous le seuil minimum de dotation en personnel depuis plus d’un an.
  • En conséquence, les tâches d’inspection dans les usines albertaines ont été réduites, et on a implanté un système d’inspection à deux niveaux selon lequel les viandes destinées aux consommateurs canadiens répondent à des standards d’inspection moins élevés que celles produites pour l’exportation. Après que la ministre de la Santé Rona Ambrose eût qualifié les révélations du syndicat « d’inexactes et irresponsables », un document interne de l’ACIA a confirmé les allégations du Syndicat.
  • Un seul inspecteur en charge de la protection des consommateurs est responsable de tous les restaurants et de tous les commerces alimentaires de détail pour toute la ville de Toronto.
  • Entretemps, toute l’unité de protection des consommateurs de la Colombie-Britannique a été démantelée.

Selon les projections de l’ACIA, le gouvernement actuel planifie de couper les dépenses en sécurité des aliments de 21 % pour 2016-17. Cela se traduira par des réductions de personnel de 16,5 %, ou de 548 postes.CFIA french pic 2

Le syndicat en appelle au gouvernement pour qu’il augmente les ressources d’inspection de la salubrité des aliments, et qu’il les distribue là où elles sont nécessaires sur la ligne de front pour permettre à l’ACIA de satisfaire aux normes minimales en dotation de personnel.

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1- ACIA — Rapport de performance ministériel 2013-2014 (extraits dans dossier de presse)

2 – ACIA — Rapport sur les plans et les priorités 2014-15 (voir dossier de presse)

Pour information:

Jim Thompson — 613-447-9592 — jim@thompsoncom.ca
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Montréal (20 avril 2015) — Chaque équipe fédérale d’inspection des viandes au Québec travaille en désavantage numérique aujourd’hui, de sorte que la plupart des abattoirs et usines de transformation de la viande fonctionnent avec moins d’inspecteurs que ce qui serait nécessaire pour assurer la conformité avec les exigences de salubrité.

Cette conclusion ressort d’une étude détaillée de la dotation en personnel publiée aujourd’hui par le syndicat des inspecteurs des viandes.

« On constate une pénurie critique d’inspecteurs des viandes au Québec et dans d’autres régions du pays. Cela signifie que l’on coupe les coins ronds en matière de salubrité. Une rumeur court à l’effet que l’ACIA subira d’autres compressions de ses ressources dans le budget de demain, ce qui fera courir des risques élevés à la sécurité des consommateurs, » dit Bob Kingston, président du Syndicat Agriculture qui représente les inspecteurs fédéraux des viandes.

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À partir de sources internes, le syndicat a vérifié les niveaux de dotation en personnel dans les abattoirs et les usines de transformation, y compris les postes non comblés, partout au Québec.

Le nombre résultant d’inspecteurs au travail tient compte du personnel en congé autorisé (typiquement, les planificateurs des ressources humaines recommandent que les employeurs calculent un facteur de 30% d’absence lorsqu’ils déploient leur personnel.)

« Des formations essentielles ont été annulées ou retardé à cause de cette crise de la main d’œuvre » dit Rick Cormier, second vice-président exécutif national du Syndicat Agriculture

Les installations qui ont fait l’objet du récent sondage sur la dotation en personnel comprennent des abattoirs et des usines de transformation où l’on produit des charcuteries, et des viandes préparées et prêtes à manger. Parmi ces installations, on compte de très grandes compagnies comme Olymel L.P., basée à Montréal, qui emploie plus de 10 000 personnes, aussi bien que des entreprises plus petites.

« Le gouvernement fédéral a baissé la garde depuis la contamination chez Maple Leaf Foods, qui a causé la mort de 22 Canadiens. J’espère sincèrement que le gouvernement n’attendra pas qu’une autre contamination le force à protéger les consommateurs canadiens, » déclare Kingston.

Les programmes de salubrité des aliments de l’ACIA sont en pénurie de personnel partout au Canada :

  • Les inspecteurs de la viande en poste dans les usines de transformation dans toute l’Alberta, qui produisent les aliments prêts-à-manger comportant les risques les plus élevés, fonctionnent à 33 % sous le seuil minimum de dotation en personnel depuis plus d’un an.
  • En conséquence, les tâches d’inspection dans les usines albertaines ont été réduites, et on a implanté un système d’inspection à deux niveaux selon lequel les viandes destinées aux consommateurs canadiens répondent à des standards d’inspection moins élevés que celles produites pour l’exportation. Après que la ministre de la Santé Rona Ambrose eût qualifié les révélations du syndicat « d’inexactes et irresponsables », un document interne de l’ACIA a confirmé les allégations du Syndicat.
  • Un seul inspecteur en charge de la protection des consommateurs est responsable de tous les restaurants et de tous les commerces alimentaires de détail pour toute la ville de Toronto.
  • Entretemps, toute l’unité de protection des consommateurs de la Colombie-Britannique a été démantelée.

Selon les projections de l’ACIA, le gouvernement actuel planifie de couper les dépenses en sécurité des aliments de 21 % pour 2016-17. Cela se traduira par des réductions de personnel de 16,5 %, ou de 548 postes.CFIA french pic 2

Le syndicat en appelle au gouvernement pour qu’il augmente les ressources d’inspection de la salubrité des aliments, et qu’il les distribue là où elles sont nécessaires sur la ligne de front pour permettre à l’ACIA de satisfaire aux normes minimales en dotation de personnel.

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1- ACIA — Rapport de performance ministériel 2013-2014 (extraits dans dossier de presse)
2 – ACIA — Rapport sur les plans et les priorités 2014-15 (voir dossier de presse)

Pour information:

Jim Thompson — 613-447-9592 — jim@thompsoncom.ca
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Montréal (20 avril 2015) — Chaque équipe fédérale d’inspection des viandes au Québec travaille en désavantage numérique aujourd’hui, de sorte que la plupart des abattoirs et usines de transformation de la viande fonctionnent avec moins d’inspecteurs que ce qui serait nécessaire pour assurer la conformité avec les exigences de salubrité.

Cette conclusion ressort d’une étude détaillée de la dotation en personnel publiée aujourd’hui par le syndicat des inspecteurs des viandes.

« On constate une pénurie critique d’inspecteurs des viandes au Québec et dans d’autres régions du pays. Cela signifie que l’on coupe les coins ronds en matière de salubrité. Une rumeur court à l’effet que l’ACIA subira d’autres compressions de ses ressources dans le budget de demain, ce qui fera courir des risques élevés à la sécurité des consommateurs, » dit Bob Kingston, président du Syndicat Agriculture qui représente les inspecteurs fédéraux des viandes.

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À partir de sources internes, le syndicat a vérifié les niveaux de dotation en personnel dans les abattoirs et les usines de transformation, y compris les postes non comblés, partout au Québec.

Le nombre résultant d’inspecteurs au travail tient compte du personnel en congé autorisé (typiquement, les planificateurs des ressources humaines recommandent que les employeurs calculent un facteur de 30% d’absence lorsqu’ils déploient leur personnel.)

« Des formations essentielles ont été annulées ou retardé à cause de cette crise de la main d’œuvre » dit Rick Cormier, second vice-président exécutif national du Syndicat Agriculture

Les installations qui ont fait l’objet du récent sondage sur la dotation en personnel comprennent des abattoirs et des usines de transformation où l’on produit des charcuteries, et des viandes préparées et prêtes à manger. Parmi ces installations, on compte de très grandes compagnies comme Olymel L.P., basée à Montréal, qui emploie plus de 10 000 personnes, aussi bien que des entreprises plus petites.

« Le gouvernement fédéral a baissé la garde depuis la contamination chez Maple Leaf Foods, qui a causé la mort de 22 Canadiens. J’espère sincèrement que le gouvernement n’attendra pas qu’une autre contamination le force à protéger les consommateurs canadiens, » déclare Kingston.

Les programmes de salubrité des aliments de l’ACIA sont en pénurie de personnel partout au Canada :

  • Les inspecteurs de la viande en poste dans les usines de transformation dans toute l’Alberta, qui produisent les aliments prêts-à-manger comportant les risques les plus élevés, fonctionnent à 33 % sous le seuil minimum de dotation en personnel depuis plus d’un an.
  • En conséquence, les tâches d’inspection dans les usines albertaines ont été réduites, et on a implanté un système d’inspection à deux niveaux selon lequel les viandes destinées aux consommateurs canadiens répondent à des standards d’inspection moins élevés que celles produites pour l’exportation. Après que la ministre de la Santé Rona Ambrose eût qualifié les révélations du syndicat « d’inexactes et irresponsables », un document interne de l’ACIA a confirmé les allégations du Syndicat.
  • Un seul inspecteur en charge de la protection des consommateurs est responsable de tous les restaurants et de tous les commerces alimentaires de détail pour toute la ville de Toronto.
  • Entretemps, toute l’unité de protection des consommateurs de la Colombie-Britannique a été démantelée.

Selon les projections de l’ACIA, le gouvernement actuel planifie de couper les dépenses en sécurité des aliments de 21 % pour 2016-17. Cela se traduira par des réductions de personnel de 16,5 %, ou de 548 postes.CFIA french pic 2

Le syndicat en appelle au gouvernement pour qu’il augmente les ressources d’inspection de la salubrité des aliments, et qu’il les distribue là où elles sont nécessaires sur la ligne de front pour permettre à l’ACIA de satisfaire aux normes minimales en dotation de personnel.

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1- ACIA — Rapport de performance ministériel 2013-2014 (extraits dans dossier de presse)
2 – ACIA — Rapport sur les plans et les priorités 2014-15 (voir dossier de presse)

Pour information:

Jim Thompson — 613-447-9592 — jim@thompsoncom.ca
POUR PUBLICATION IMMÉDIATE

Montréal (20 avril 2015) — Chaque équipe fédérale d’inspection des viandes au Québec travaille en désavantage numérique aujourd’hui, de sorte que la plupart des abattoirs et usines de transformation de la viande fonctionnent avec moins d’inspecteurs que ce qui serait nécessaire pour assurer la conformité avec les exigences de salubrité.

Cette conclusion ressort d’une étude détaillée de la dotation en personnel publiée aujourd’hui par le syndicat des inspecteurs des viandes.

« On constate une pénurie critique d’inspecteurs des viandes au Québec et dans d’autres régions du pays. Cela signifie que l’on coupe les coins ronds en matière de salubrité. Une rumeur court à l’effet que l’ACIA subira d’autres compressions de ses ressources dans le budget de demain, ce qui fera courir des risques élevés à la sécurité des consommateurs, » dit Bob Kingston, président du Syndicat Agriculture qui représente les inspecteurs fédéraux des viandes.

CFIA french pic

 

À partir de sources internes, le syndicat a vérifié les niveaux de dotation en personnel dans les abattoirs et les usines de transformation, y compris les postes non comblés, partout au Québec.

Le nombre résultant d’inspecteurs au travail tient compte du personnel en congé autorisé (typiquement, les planificateurs des ressources humaines recommandent que les employeurs calculent un facteur de 30% d’absence lorsqu’ils déploient leur personnel.)

« Des formations essentielles ont été annulées ou retardé à cause de cette crise de la main d’œuvre » dit Rick Cormier, second vice-président exécutif national du Syndicat Agriculture

Les installations qui ont fait l’objet du récent sondage sur la dotation en personnel comprennent des abattoirs et des usines de transformation où l’on produit des charcuteries, et des viandes préparées et prêtes à manger. Parmi ces installations, on compte de très grandes compagnies comme Olymel L.P., basée à Montréal, qui emploie plus de 10 000 personnes, aussi bien que des entreprises plus petites.

« Le gouvernement fédéral a baissé la garde depuis la contamination chez Maple Leaf Foods, qui a causé la mort de 22 Canadiens. J’espère sincèrement que le gouvernement n’attendra pas qu’une autre contamination le force à protéger les consommateurs canadiens, » déclare Kingston.

Les programmes de salubrité des aliments de l’ACIA sont en pénurie de personnel partout au Canada :

  • Les inspecteurs de la viande en poste dans les usines de transformation dans toute l’Alberta, qui produisent les aliments prêts-à-manger comportant les risques les plus élevés, fonctionnent à 33 % sous le seuil minimum de dotation en personnel depuis plus d’un an.
  • En conséquence, les tâches d’inspection dans les usines albertaines ont été réduites, et on a implanté un système d’inspection à deux niveaux selon lequel les viandes destinées aux consommateurs canadiens répondent à des standards d’inspection moins élevés que celles produites pour l’exportation. Après que la ministre de la Santé Rona Ambrose eût qualifié les révélations du syndicat « d’inexactes et irresponsables », un document interne de l’ACIA a confirmé les allégations du Syndicat.
  • Un seul inspecteur en charge de la protection des consommateurs est responsable de tous les restaurants et de tous les commerces alimentaires de détail pour toute la ville de Toronto.
  • Entretemps, toute l’unité de protection des consommateurs de la Colombie-Britannique a été démantelée.

Selon les projections de l’ACIA, le gouvernement actuel planifie de couper les dépenses en sécurité des aliments de 21 % pour 2016-17. Cela se traduira par des réductions de personnel de 16,5 %, ou de 548 postes.CFIA french pic 2

Le syndicat en appelle au gouvernement pour qu’il augmente les ressources d’inspection de la salubrité des aliments, et qu’il les distribue là où elles sont nécessaires sur la ligne de front pour permettre à l’ACIA de satisfaire aux normes minimales en dotation de personnel.

-30-

1- ACIA — Rapport de performance ministériel 2013-2014 (extraits dans dossier de presse)

2 – ACIA — Rapport sur les plans et les priorités 2014-15 (voir dossier de presse)

Pour information:

Jim Thompson — 613-447-9592 — jim@thompsoncom.ca
POUR PUBLICATION IMMÉDIATE

Montréal (20 avril 2015) — Chaque équipe fédérale d’inspection des viandes au Québec travaille en désavantage numérique aujourd’hui, de sorte que la plupart des abattoirs et usines de transformation de la viande fonctionnent avec moins d’inspecteurs que ce qui serait nécessaire pour assurer la conformité avec les exigences de salubrité.

Cette conclusion ressort d’une étude détaillée de la dotation en personnel publiée aujourd’hui par le syndicat des inspecteurs des viandes.

« On constate une pénurie critique d’inspecteurs des viandes au Québec et dans d’autres régions du pays. Cela signifie que l’on coupe les coins ronds en matière de salubrité. Une rumeur court à l’effet que l’ACIA subira d’autres compressions de ses ressources dans le budget de demain, ce qui fera courir des risques élevés à la sécurité des consommateurs, » dit Bob Kingston, président du Syndicat Agriculture qui représente les inspecteurs fédéraux des viandes.

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À partir de sources internes, le syndicat a vérifié les niveaux de dotation en personnel dans les abattoirs et les usines de transformation, y compris les postes non comblés, partout au Québec.

Le nombre résultant d’inspecteurs au travail tient compte du personnel en congé autorisé (typiquement, les planificateurs des ressources humaines recommandent que les employeurs calculent un facteur de 30% d’absence lorsqu’ils déploient leur personnel.)

« Des formations essentielles ont été annulées ou retardé à cause de cette crise de la main d’œuvre » dit Rick Cormier, second vice-président exécutif national du Syndicat Agriculture

Les installations qui ont fait l’objet du récent sondage sur la dotation en personnel comprennent des abattoirs et des usines de transformation où l’on produit des charcuteries, et des viandes préparées et prêtes à manger. Parmi ces installations, on compte de très grandes compagnies comme Olymel L.P., basée à Montréal, qui emploie plus de 10 000 personnes, aussi bien que des entreprises plus petites.

« Le gouvernement fédéral a baissé la garde depuis la contamination chez Maple Leaf Foods, qui a causé la mort de 22 Canadiens. J’espère sincèrement que le gouvernement n’attendra pas qu’une autre contamination le force à protéger les consommateurs canadiens, » déclare Kingston.

Les programmes de salubrité des aliments de l’ACIA sont en pénurie de personnel partout au Canada :

  • Les inspecteurs de la viande en poste dans les usines de transformation dans toute l’Alberta, qui produisent les aliments prêts-à-manger comportant les risques les plus élevés, fonctionnent à 33 % sous le seuil minimum de dotation en personnel depuis plus d’un an.
  • En conséquence, les tâches d’inspection dans les usines albertaines ont été réduites, et on a implanté un système d’inspection à deux niveaux selon lequel les viandes destinées aux consommateurs canadiens répondent à des standards d’inspection moins élevés que celles produites pour l’exportation. Après que la ministre de la Santé Rona Ambrose eût qualifié les révélations du syndicat « d’inexactes et irresponsables », un document interne de l’ACIA a confirmé les allégations du Syndicat.
  • Un seul inspecteur en charge de la protection des consommateurs est responsable de tous les restaurants et de tous les commerces alimentaires de détail pour toute la ville de Toronto.
  • Entretemps, toute l’unité de protection des consommateurs de la Colombie-Britannique a été démantelée.

Selon les projections de l’ACIA, le gouvernement actuel planifie de couper les dépenses en sécurité des aliments de 21 % pour 2016-17. Cela se traduira par des réductions de personnel de 16,5 %, ou de 548 postes.CFIA french pic 2

Le syndicat en appelle au gouvernement pour qu’il augmente les ressources d’inspection de la salubrité des aliments, et qu’il les distribue là où elles sont nécessaires sur la ligne de front pour permettre à l’ACIA de satisfaire aux normes minimales en dotation de personnel.

-30-

1- ACIA — Rapport de performance ministériel 2013-2014 (extraits dans dossier de presse)
2 – ACIA — Rapport sur les plans et les priorités 2014-15 (voir dossier de presse)

Pour information:

Jim Thompson — 613-447-9592 — jim@thompsoncom.ca
POUR PUBLICATION IMMÉDIATE

Montréal (20 avril 2015) — Chaque équipe fédérale d’inspection des viandes au Québec travaille en désavantage numérique aujourd’hui, de sorte que la plupart des abattoirs et usines de transformation de la viande fonctionnent avec moins d’inspecteurs que ce qui serait nécessaire pour assurer la conformité avec les exigences de salubrité.

Cette conclusion ressort d’une étude détaillée de la dotation en personnel publiée aujourd’hui par le syndicat des inspecteurs des viandes.

« On constate une pénurie critique d’inspecteurs des viandes au Québec et dans d’autres régions du pays. Cela signifie que l’on coupe les coins ronds en matière de salubrité. Une rumeur court à l’effet que l’ACIA subira d’autres compressions de ses ressources dans le budget de demain, ce qui fera courir des risques élevés à la sécurité des consommateurs, » dit Bob Kingston, président du Syndicat Agriculture qui représente les inspecteurs fédéraux des viandes.

CFIA french pic

À partir de sources internes, le syndicat a vérifié les niveaux de dotation en personnel dans les abattoirs et les usines de transformation, y compris les postes non comblés, partout au Québec.

Le nombre résultant d’inspecteurs au travail tient compte du personnel en congé autorisé (typiquement, les planificateurs des ressources humaines recommandent que les employeurs calculent un facteur de 30% d’absence lorsqu’ils déploient leur personnel.)

« Des formations essentielles ont été annulées ou retardé à cause de cette crise de la main d’œuvre » dit Rick Cormier, second vice-président exécutif national du Syndicat Agriculture

Les installations qui ont fait l’objet du récent sondage sur la dotation en personnel comprennent des abattoirs et des usines de transformation où l’on produit des charcuteries, et des viandes préparées et prêtes à manger. Parmi ces installations, on compte de très grandes compagnies comme Olymel L.P., basée à Montréal, qui emploie plus de 10 000 personnes, aussi bien que des entreprises plus petites.

« Le gouvernement fédéral a baissé la garde depuis la contamination chez Maple Leaf Foods, qui a causé la mort de 22 Canadiens. J’espère sincèrement que le gouvernement n’attendra pas qu’une autre contamination le force à protéger les consommateurs canadiens, » déclare Kingston.

Les programmes de salubrité des aliments de l’ACIA sont en pénurie de personnel partout au Canada :

  • Les inspecteurs de la viande en poste dans les usines de transformation dans toute l’Alberta, qui produisent les aliments prêts-à-manger comportant les risques les plus élevés, fonctionnent à 33 % sous le seuil minimum de dotation en personnel depuis plus d’un an.
  • En conséquence, les tâches d’inspection dans les usines albertaines ont été réduites, et on a implanté un système d’inspection à deux niveaux selon lequel les viandes destinées aux consommateurs canadiens répondent à des standards d’inspection moins élevés que celles produites pour l’exportation. Après que la ministre de la Santé Rona Ambrose eût qualifié les révélations du syndicat « d’inexactes et irresponsables », un document interne de l’ACIA a confirmé les allégations du Syndicat.
  • Un seul inspecteur en charge de la protection des consommateurs est responsable de tous les restaurants et de tous les commerces alimentaires de détail pour toute la ville de Toronto.
  • Entretemps, toute l’unité de protection des consommateurs de la Colombie-Britannique a été démantelée.

Selon les projections de l’ACIA, le gouvernement actuel planifie de couper les dépenses en sécurité des aliments de 21 % pour 2016-17. Cela se traduira par des réductions de personnel de 16,5 %, ou de 548 postes.CFIA french pic 2

Le syndicat en appelle au gouvernement pour qu’il augmente les ressources d’inspection de la salubrité des aliments, et qu’il les distribue là où elles sont nécessaires sur la ligne de front pour permettre à l’ACIA de satisfaire aux normes minimales en dotation de personnel.

-30-

1- ACIA — Rapport de performance ministériel 2013-2014 (extraits dans dossier de presse)
2 – ACIA — Rapport sur les plans et les priorités 2014-15 (voir dossier de presse)

Pour information:

Jim Thompson — 613-447-9592 — jim@thompsoncom.ca
Kelsey Johnson – iPolitics

Every federal meat inspection team in Quebec is understaffed, leading to fewer inspections at meat plants across the province, Canada’s agriculture union charged Monday.

In a press release, the Agriculture Union said it used “internal sources” to check “staffing levels at meat processing and slaughter establishments throughout Quebec, including positions not filled.”

“There is a critical shortage of meat inspectors in Quebec and in other parts of the country as well,” Agriculture Union President Bob Kingston said. “This means corners are being cut when it comes to safety.

“Further cuts to CFIA funding rumoured to be in tomorrow’s (Tuesday’s) budget would come with high risk for consumer safety.”

Meat processors, the union said, reported staff shortages ranging between 22 per cent and 33 per cent below “required minimum staffing.” Those minimum staffing numbers, the union said, are set by CFIA management and are the number of workers CFIA says are needed to complete all inspection tasks.

The Montreal West team had the most workers, with 79 of the 85 minimum workers required. Only 66 of those workers were reported to be on the job, the union said, representing a 22 per cent shortage.

The Montreal East team, the union said, only had 40 of its 45 needed workers, of whom 30 were actually on the job, leading to a 33 per cent shortage.

Meat inspectors in quebec 3
Source: Agriculture Union

Shortages were reported also on the slaughter side, where staffing gaps ranged between 16 to 19 per cent, the union said. St-Hyacinthe had 60 of its 63 required workers, of whom 53 were on the job, representing a 16 per cent shortage.

The Quebec region team, meanwhile, had 49 of its 54 required workers, the union said. Forty-six of those workers were on the job, leading to an 18 per cent shortage overall in the region.

The union said the discrepancy between the number of individuals employed and the number of workers actually on the job was due to staff being on leave. “Typically human resources planners recommend employers plan for a 30 per cent leave factor when deploying staff,” the union said.

As a result of the “staffing crisis”, the union’s vice president Rick Cormier said “essential training has been cancelled or delayed.”

In question period, the Health Minister’s parliamentary secretary  Cathy McLeod defended Canada’s food safety system and reiterated the federal government’s commitment to add 200 front-line and food safety inspectors.

Her response was prompted by a questions from the NDP’s agriculture critic Malcolm Allen and deputy agriculture critic Ruth Ellen Brosseau, who demanded to know why food safety was not a federal priority.

The reported shortage of inspectors comes just weeks after the union and iPolitics discovered the number of inspections in Northern Alberta meat plants had been reduced because of tight finances and a lack of inspectors.

Unedited documents obtained by iPolitics show that as of January 5, domestic plants that were inspected once a day are now being inspected every second day; those plants are going without a visit from an inspector two days a week. Plants that previously received inspections twice a day are seeing their inspections cut back to once a day.

CFIA has told iPolitics the documents are simply a “contingency plan” and no reductions in meat inspections at the Northern Alberta plants have occurred.

Health Minister Rona Ambrose, meanwhile, has insisted reports of Canadian Food Inspection Agency cuts to the number of meat inspections in Northern Alberta are “irresponsible and inaccurate.”

On Monday, the union said Northern Alberta and Quebec are not the only regions suffering from a shortage of workers. According to the union, there “is only one consumer protection inspector” in the entire city of Toronto. That inspection, the union said, “is responsible for every restaurant and retail food outlet” in the city.

The entire situation, including CFIA’s response, Kingston told iPolitics, is “mind boggling.”  The union president said he “cannot comprehend” how the agency can say there are not financial constraints, a response that Kingston said is leading to “serious credibility problems with their own staff.”

“Our members are suffering,” he said when reached by phone. “We can’t let it go.”

© iPolitics
POUR PUBLICATION IMMÉDIATE

Montréal (20 avril 2015) — Chaque équipe fédérale d’inspection des viandes au Québec travaille en désavantage numérique aujourd’hui, de sorte que la plupart des abattoirs et usines de transformation de la viande fonctionnent avec moins d’inspecteurs que ce qui serait nécessaire pour assurer la conformité avec les exigences de salubrité.

Cette conclusion ressort d’une étude détaillée de la dotation en personnel publiée aujourd’hui par le syndicat des inspecteurs des viandes.

« On constate une pénurie critique d’inspecteurs des viandes au Québec et dans d’autres régions du pays. Cela signifie que l’on coupe les coins ronds en matière de salubrité. Une rumeur court à l’effet que l’ACIA subira d’autres compressions de ses ressources dans le budget de demain, ce qui fera courir des risques élevés à la sécurité des consommateurs, » dit Bob Kingston, président du Syndicat Agriculture qui représente les inspecteurs fédéraux des viandes.

CFIA french pic

 

À partir de sources internes, le syndicat a vérifié les niveaux de dotation en personnel dans les abattoirs et les usines de transformation, y compris les postes non comblés, partout au Québec.

Le nombre résultant d’inspecteurs au travail tient compte du personnel en congé autorisé (typiquement, les planificateurs des ressources humaines recommandent que les employeurs calculent un facteur de 30% d’absence lorsqu’ils déploient leur personnel.)

« Des formations essentielles ont été annulées ou retardé à cause de cette crise de la main d’œuvre » dit Rick Cormier, second vice-président exécutif national du Syndicat Agriculture

Les installations qui ont fait l’objet du récent sondage sur la dotation en personnel comprennent des abattoirs et des usines de transformation où l’on produit des charcuteries, et des viandes préparées et prêtes à manger. Parmi ces installations, on compte de très grandes compagnies comme Olymel L.P., basée à Montréal, qui emploie plus de 10 000 personnes, aussi bien que des entreprises plus petites.

« Le gouvernement fédéral a baissé la garde depuis la contamination chez Maple Leaf Foods, qui a causé la mort de 22 Canadiens. J’espère sincèrement que le gouvernement n’attendra pas qu’une autre contamination le force à protéger les consommateurs canadiens, » déclare Kingston.

Les programmes de salubrité des aliments de l’ACIA sont en pénurie de personnel partout au Canada :

  • Les inspecteurs de la viande en poste dans les usines de transformation dans toute l’Alberta, qui produisent les aliments prêts-à-manger comportant les risques les plus élevés, fonctionnent à 33 % sous le seuil minimum de dotation en personnel depuis plus d’un an.
  • En conséquence, les tâches d’inspection dans les usines albertaines ont été réduites, et on a implanté un système d’inspection à deux niveaux selon lequel les viandes destinées aux consommateurs canadiens répondent à des standards d’inspection moins élevés que celles produites pour l’exportation. Après que la ministre de la Santé Rona Ambrose eût qualifié les révélations du syndicat « d’inexactes et irresponsables », un document interne de l’ACIA a confirmé les allégations du Syndicat.
  • Un seul inspecteur en charge de la protection des consommateurs est responsable de tous les restaurants et de tous les commerces alimentaires de détail pour toute la ville de Toronto.
  • Entretemps, toute l’unité de protection des consommateurs de la Colombie-Britannique a été démantelée.

Selon les projections de l’ACIA, le gouvernement actuel planifie de couper les dépenses en sécurité des aliments de 21 % pour 2016-17. Cela se traduira par des réductions de personnel de 16,5 %, ou de 548 postes.CFIA french pic 2

Le syndicat en appelle au gouvernement pour qu’il augmente les ressources d’inspection de la salubrité des aliments, et qu’il les distribue là où elles sont nécessaires sur la ligne de front pour permettre à l’ACIA de satisfaire aux normes minimales en dotation de personnel.

-30-

1- ACIA — Rapport de performance ministériel 2013-2014 (extraits dans dossier de presse)

2 – ACIA — Rapport sur les plans et les priorités 2014-15 (voir dossier de presse)

Pour information:

Jim Thompson — 613-447-9592 — jim@thompsoncom.ca
POUR PUBLICATION IMMÉDIATE

Montréal (20 avril 2015) — Chaque équipe fédérale d’inspection des viandes au Québec travaille en désavantage numérique aujourd’hui, de sorte que la plupart des abattoirs et usines de transformation de la viande fonctionnent avec moins d’inspecteurs que ce qui serait nécessaire pour assurer la conformité avec les exigences de salubrité.

Cette conclusion ressort d’une étude détaillée de la dotation en personnel publiée aujourd’hui par le syndicat des inspecteurs des viandes.

« On constate une pénurie critique d’inspecteurs des viandes au Québec et dans d’autres régions du pays. Cela signifie que l’on coupe les coins ronds en matière de salubrité. Une rumeur court à l’effet que l’ACIA subira d’autres compressions de ses ressources dans le budget de demain, ce qui fera courir des risques élevés à la sécurité des consommateurs, » dit Bob Kingston, président du Syndicat Agriculture qui représente les inspecteurs fédéraux des viandes.

CFIA french pic

À partir de sources internes, le syndicat a vérifié les niveaux de dotation en personnel dans les abattoirs et les usines de transformation, y compris les postes non comblés, partout au Québec.

Le nombre résultant d’inspecteurs au travail tient compte du personnel en congé autorisé (typiquement, les planificateurs des ressources humaines recommandent que les employeurs calculent un facteur de 30% d’absence lorsqu’ils déploient leur personnel.)

« Des formations essentielles ont été annulées ou retardé à cause de cette crise de la main d’œuvre » dit Rick Cormier, second vice-président exécutif national du Syndicat Agriculture

Les installations qui ont fait l’objet du récent sondage sur la dotation en personnel comprennent des abattoirs et des usines de transformation où l’on produit des charcuteries, et des viandes préparées et prêtes à manger. Parmi ces installations, on compte de très grandes compagnies comme Olymel L.P., basée à Montréal, qui emploie plus de 10 000 personnes, aussi bien que des entreprises plus petites.

« Le gouvernement fédéral a baissé la garde depuis la contamination chez Maple Leaf Foods, qui a causé la mort de 22 Canadiens. J’espère sincèrement que le gouvernement n’attendra pas qu’une autre contamination le force à protéger les consommateurs canadiens, » déclare Kingston.

Les programmes de salubrité des aliments de l’ACIA sont en pénurie de personnel partout au Canada :

  • Les inspecteurs de la viande en poste dans les usines de transformation dans toute l’Alberta, qui produisent les aliments prêts-à-manger comportant les risques les plus élevés, fonctionnent à 33 % sous le seuil minimum de dotation en personnel depuis plus d’un an.
  • En conséquence, les tâches d’inspection dans les usines albertaines ont été réduites, et on a implanté un système d’inspection à deux niveaux selon lequel les viandes destinées aux consommateurs canadiens répondent à des standards d’inspection moins élevés que celles produites pour l’exportation. Après que la ministre de la Santé Rona Ambrose eût qualifié les révélations du syndicat « d’inexactes et irresponsables », un document interne de l’ACIA a confirmé les allégations du Syndicat.
  • Un seul inspecteur en charge de la protection des consommateurs est responsable de tous les restaurants et de tous les commerces alimentaires de détail pour toute la ville de Toronto.
  • Entretemps, toute l’unité de protection des consommateurs de la Colombie-Britannique a été démantelée.

Selon les projections de l’ACIA, le gouvernement actuel planifie de couper les dépenses en sécurité des aliments de 21 % pour 2016-17. Cela se traduira par des réductions de personnel de 16,5 %, ou de 548 postes.CFIA french pic 2

Le syndicat en appelle au gouvernement pour qu’il augmente les ressources d’inspection de la salubrité des aliments, et qu’il les distribue là où elles sont nécessaires sur la ligne de front pour permettre à l’ACIA de satisfaire aux normes minimales en dotation de personnel.

-30-

1- ACIA — Rapport de performance ministériel 2013-2014 (extraits dans dossier de presse)
2 – ACIA — Rapport sur les plans et les priorités 2014-15 (voir dossier de presse)

Pour information:

Jim Thompson — 613-447-9592 — jim@thompsoncom.ca
POUR PUBLICATION IMMÉDIATE

Montréal (20 avril 2015) — Chaque équipe fédérale d’inspection des viandes au Québec travaille en désavantage numérique aujourd’hui, de sorte que la plupart des abattoirs et usines de transformation de la viande fonctionnent avec moins d’inspecteurs que ce qui serait nécessaire pour assurer la conformité avec les exigences de salubrité.

Cette conclusion ressort d’une étude détaillée de la dotation en personnel publiée aujourd’hui par le syndicat des inspecteurs des viandes.

« On constate une pénurie critique d’inspecteurs des viandes au Québec et dans d’autres régions du pays. Cela signifie que l’on coupe les coins ronds en matière de salubrité. Une rumeur court à l’effet que l’ACIA subira d’autres compressions de ses ressources dans le budget de demain, ce qui fera courir des risques élevés à la sécurité des consommateurs, » dit Bob Kingston, président du Syndicat Agriculture qui représente les inspecteurs fédéraux des viandes.

CFIA french pic

À partir de sources internes, le syndicat a vérifié les niveaux de dotation en personnel dans les abattoirs et les usines de transformation, y compris les postes non comblés, partout au Québec.

Le nombre résultant d’inspecteurs au travail tient compte du personnel en congé autorisé (typiquement, les planificateurs des ressources humaines recommandent que les employeurs calculent un facteur de 30% d’absence lorsqu’ils déploient leur personnel.)

« Des formations essentielles ont été annulées ou retardé à cause de cette crise de la main d’œuvre » dit Rick Cormier, second vice-président exécutif national du Syndicat Agriculture

Les installations qui ont fait l’objet du récent sondage sur la dotation en personnel comprennent des abattoirs et des usines de transformation où l’on produit des charcuteries, et des viandes préparées et prêtes à manger. Parmi ces installations, on compte de très grandes compagnies comme Olymel L.P., basée à Montréal, qui emploie plus de 10 000 personnes, aussi bien que des entreprises plus petites.

« Le gouvernement fédéral a baissé la garde depuis la contamination chez Maple Leaf Foods, qui a causé la mort de 22 Canadiens. J’espère sincèrement que le gouvernement n’attendra pas qu’une autre contamination le force à protéger les consommateurs canadiens, » déclare Kingston.

Les programmes de salubrité des aliments de l’ACIA sont en pénurie de personnel partout au Canada :

  • Les inspecteurs de la viande en poste dans les usines de transformation dans toute l’Alberta, qui produisent les aliments prêts-à-manger comportant les risques les plus élevés, fonctionnent à 33 % sous le seuil minimum de dotation en personnel depuis plus d’un an.
  • En conséquence, les tâches d’inspection dans les usines albertaines ont été réduites, et on a implanté un système d’inspection à deux niveaux selon lequel les viandes destinées aux consommateurs canadiens répondent à des standards d’inspection moins élevés que celles produites pour l’exportation. Après que la ministre de la Santé Rona Ambrose eût qualifié les révélations du syndicat « d’inexactes et irresponsables », un document interne de l’ACIA a confirmé les allégations du Syndicat.
  • Un seul inspecteur en charge de la protection des consommateurs est responsable de tous les restaurants et de tous les commerces alimentaires de détail pour toute la ville de Toronto.
  • Entretemps, toute l’unité de protection des consommateurs de la Colombie-Britannique a été démantelée.

Selon les projections de l’ACIA, le gouvernement actuel planifie de couper les dépenses en sécurité des aliments de 21 % pour 2016-17. Cela se traduira par des réductions de personnel de 16,5 %, ou de 548 postes.CFIA french pic 2

Le syndicat en appelle au gouvernement pour qu’il augmente les ressources d’inspection de la salubrité des aliments, et qu’il les distribue là où elles sont nécessaires sur la ligne de front pour permettre à l’ACIA de satisfaire aux normes minimales en dotation de personnel.

-30-

1- ACIA — Rapport de performance ministériel 2013-2014 (extraits dans dossier de presse)
2 – ACIA — Rapport sur les plans et les priorités 2014-15 (voir dossier de presse)

Pour information:

Jim Thompson — 613-447-9592 — jim@thompsoncom.ca
Kelsey Johnson – iPolitics

Every federal meat inspection team in Quebec is understaffed, leading to fewer inspections at meat plants across the province, Canada’s agriculture union charged Monday.

In a press release, the Agriculture Union said it used “internal sources” to check “staffing levels at meat processing and slaughter establishments throughout Quebec, including positions not filled.”

“There is a critical shortage of meat inspectors in Quebec and in other parts of the country as well,” Agriculture Union President Bob Kingston said. “This means corners are being cut when it comes to safety.

“Further cuts to CFIA funding rumoured to be in tomorrow’s (Tuesday’s) budget would come with high risk for consumer safety.”

Meat processors, the union said, reported staff shortages ranging between 22 per cent and 33 per cent below “required minimum staffing.” Those minimum staffing numbers, the union said, are set by CFIA management and are the number of workers CFIA says are needed to complete all inspection tasks.

The Montreal West team had the most workers, with 79 of the 85 minimum workers required. Only 66 of those workers were reported to be on the job, the union said, representing a 22 per cent shortage.

The Montreal East team, the union said, only had 40 of its 45 needed workers, of whom 30 were actually on the job, leading to a 33 per cent shortage.

Meat inspectors in quebec 3
Source: Agriculture Union

Shortages were reported also on the slaughter side, where staffing gaps ranged between 16 to 19 per cent, the union said. St-Hyacinthe had 60 of its 63 required workers, of whom 53 were on the job, representing a 16 per cent shortage.

The Quebec region team, meanwhile, had 49 of its 54 required workers, the union said. Forty-six of those workers were on the job, leading to an 18 per cent shortage overall in the region.

The union said the discrepancy between the number of individuals employed and the number of workers actually on the job was due to staff being on leave. “Typically human resources planners recommend employers plan for a 30 per cent leave factor when deploying staff,” the union said.

As a result of the “staffing crisis”, the union’s vice president Rick Cormier said “essential training has been cancelled or delayed.”

In question period, the Health Minister’s parliamentary secretary  Cathy McLeod defended Canada’s food safety system and reiterated the federal government’s commitment to add 200 front-line and food safety inspectors.

Her response was prompted by a questions from the NDP’s agriculture critic Malcolm Allen and deputy agriculture critic Ruth Ellen Brosseau, who demanded to know why food safety was not a federal priority.

The reported shortage of inspectors comes just weeks after the union and iPolitics discovered the number of inspections in Northern Alberta meat plants had been reduced because of tight finances and a lack of inspectors.

Unedited documents obtained by iPolitics show that as of January 5, domestic plants that were inspected once a day are now being inspected every second day; those plants are going without a visit from an inspector two days a week. Plants that previously received inspections twice a day are seeing their inspections cut back to once a day.

CFIA has told iPolitics the documents are simply a “contingency plan” and no reductions in meat inspections at the Northern Alberta plants have occurred.

Health Minister Rona Ambrose, meanwhile, has insisted reports of Canadian Food Inspection Agency cuts to the number of meat inspections in Northern Alberta are “irresponsible and inaccurate.”

On Monday, the union said Northern Alberta and Quebec are not the only regions suffering from a shortage of workers. According to the union, there “is only one consumer protection inspector” in the entire city of Toronto. That inspection, the union said, “is responsible for every restaurant and retail food outlet” in the city.

The entire situation, including CFIA’s response, Kingston told iPolitics, is “mind boggling.”  The union president said he “cannot comprehend” how the agency can say there are not financial constraints, a response that Kingston said is leading to “serious credibility problems with their own staff.”

“Our members are suffering,” he said when reached by phone. “We can’t let it go.”

© iPolitics
FOR IMMEDIATE RELEASE

Montreal (20 April 2015) – Every federal meat inspection team in the province of Quebec is working shorthanded today, leaving most meat processing and slaughter establishments in the province operating with fewer meat inspectors than are required to ensure compliance with safety requirements.

This finding emerges from a detailed staffing survey released this morning by the meat inspectors’ union.

“There is a critical shortage of meat inspectors in Quebec and in other parts of the country as well. This means that corners are being cut when it comes to safety. Further cuts to CFIA funding rumoured to be in tomorrow’s budget would come with high risk for consumer safety, ” said Bob Kingston, President of the Agriculture Union that represents federal food inspectors.

Meat inspectors in quebec 3

Through internal sources, the Union checked staffing levels at meat processing and slaughter establishments throughout Quebec, including positions not filled.

The bottom line number of inspectors on the job discounts staff on leave (typically, human resources planners recommend employers plan for a 30% leave factor when deploying staff).

“Essential training has been cancelled or delayed as a result of the staffing crisis,” said Rick Cormier, Second National Executive Vice-President of the Agriculture Union.

Facilities canvassed for the staffing survey include meat processing and slaughter plants where cut, ready-to-eat and prepared meats are produced.  These kind of facilities range from very large businesses like the Montreal-based firm Olymel L.P. which employs more than 10,000 people, to much smaller companies.

“The federal government has lowered its guard since the Maple Leaf Foods outbreak that killed 22 Canadians. I sincerely hope another major outbreak is not required to force the government to protect Canadian consumers,” Kingston said.

CFIA food safety programs are short staffed across the country:

  • Meat inspectors working in meat processing plants throughout Alberta that produce the highest risk ready-to-eat products have been operating 33% below required minimum staffing levels for more than a year.
  • Inspection tasks in meat plants there have been reduced as a result and a two tier system has been introduced that inspects meat destined for dinner tables in Canada to a lower standard than meat produced for export. After Health Minister Rona Ambrose called the Union’s revelation “inaccurate and irresponsible” an internal CFIA document was leaked substantiating the Union announcement.
  • There is only one consumer protection inspector responsible for every restaurant and retail food outlet in the entire city of Toronto
  • Meanwhile, the entire consumer protection unit in British Columbia has been disbanded.

According to CFIA forecasts, the current government plans to cut spending on food safety by 21% by 2016–17. This will translate to staff cuts of 16.5%, or 548 positions.CFIA pic 2

The union is calling on the government to increase food safety inspection resources and place them where they are needed on the frontline to allow the CFIA to meet its minimum inspection staffing requirements.

-30-

 For further information: Jim Thompson — 613-447-9592 — jim@thompsoncom.ca

[1] CFIA 2013-14 Departmental Performance Report (see press kit for excerpts)
[2] CFIA 2014-14 Report on Plans and Priorities (see press kit for excerpts)

 
POUR PUBLICATION IMMÉDIATE

Montréal (20 avril 2015) — Chaque équipe fédérale d’inspection des viandes au Québec travaille en désavantage numérique aujourd’hui, de sorte que la plupart des abattoirs et usines de transformation de la viande fonctionnent avec moins d’inspecteurs que ce qui serait nécessaire pour assurer la conformité avec les exigences de salubrité.

Cette conclusion ressort d’une étude détaillée de la dotation en personnel publiée aujourd’hui par le syndicat des inspecteurs des viandes.

« On constate une pénurie critique d’inspecteurs des viandes au Québec et dans d’autres régions du pays. Cela signifie que l’on coupe les coins ronds en matière de salubrité. Une rumeur court à l’effet que l’ACIA subira d’autres compressions de ses ressources dans le budget de demain, ce qui fera courir des risques élevés à la sécurité des consommateurs, » dit Bob Kingston, président du Syndicat Agriculture qui représente les inspecteurs fédéraux des viandes.

CFIA french pic

 

À partir de sources internes, le syndicat a vérifié les niveaux de dotation en personnel dans les abattoirs et les usines de transformation, y compris les postes non comblés, partout au Québec.

Le nombre résultant d’inspecteurs au travail tient compte du personnel en congé autorisé (typiquement, les planificateurs des ressources humaines recommandent que les employeurs calculent un facteur de 30% d’absence lorsqu’ils déploient leur personnel.)

« Des formations essentielles ont été annulées ou retardé à cause de cette crise de la main d’œuvre » dit Rick Cormier, second vice-président exécutif national du Syndicat Agriculture

Les installations qui ont fait l’objet du récent sondage sur la dotation en personnel comprennent des abattoirs et des usines de transformation où l’on produit des charcuteries, et des viandes préparées et prêtes à manger. Parmi ces installations, on compte de très grandes compagnies comme Olymel L.P., basée à Montréal, qui emploie plus de 10 000 personnes, aussi bien que des entreprises plus petites.

« Le gouvernement fédéral a baissé la garde depuis la contamination chez Maple Leaf Foods, qui a causé la mort de 22 Canadiens. J’espère sincèrement que le gouvernement n’attendra pas qu’une autre contamination le force à protéger les consommateurs canadiens, » déclare Kingston.

Les programmes de salubrité des aliments de l’ACIA sont en pénurie de personnel partout au Canada :

  • Les inspecteurs de la viande en poste dans les usines de transformation dans toute l’Alberta, qui produisent les aliments prêts-à-manger comportant les risques les plus élevés, fonctionnent à 33 % sous le seuil minimum de dotation en personnel depuis plus d’un an.
  • En conséquence, les tâches d’inspection dans les usines albertaines ont été réduites, et on a implanté un système d’inspection à deux niveaux selon lequel les viandes destinées aux consommateurs canadiens répondent à des standards d’inspection moins élevés que celles produites pour l’exportation. Après que la ministre de la Santé Rona Ambrose eût qualifié les révélations du syndicat « d’inexactes et irresponsables », un document interne de l’ACIA a confirmé les allégations du Syndicat.
  • Un seul inspecteur en charge de la protection des consommateurs est responsable de tous les restaurants et de tous les commerces alimentaires de détail pour toute la ville de Toronto.
  • Entretemps, toute l’unité de protection des consommateurs de la Colombie-Britannique a été démantelée.

Selon les projections de l’ACIA, le gouvernement actuel planifie de couper les dépenses en sécurité des aliments de 21 % pour 2016-17. Cela se traduira par des réductions de personnel de 16,5 %, ou de 548 postes.CFIA french pic 2

Le syndicat en appelle au gouvernement pour qu’il augmente les ressources d’inspection de la salubrité des aliments, et qu’il les distribue là où elles sont nécessaires sur la ligne de front pour permettre à l’ACIA de satisfaire aux normes minimales en dotation de personnel.

-30-

1- ACIA — Rapport de performance ministériel 2013-2014 (extraits dans dossier de presse)

2 – ACIA — Rapport sur les plans et les priorités 2014-15 (voir dossier de presse)

Pour information:

Jim Thompson — 613-447-9592 — jim@thompsoncom.ca
POUR PUBLICATION IMMÉDIATE

Montréal (20 avril 2015) — Chaque équipe fédérale d’inspection des viandes au Québec travaille en désavantage numérique aujourd’hui, de sorte que la plupart des abattoirs et usines de transformation de la viande fonctionnent avec moins d’inspecteurs que ce qui serait nécessaire pour assurer la conformité avec les exigences de salubrité.

Cette conclusion ressort d’une étude détaillée de la dotation en personnel publiée aujourd’hui par le syndicat des inspecteurs des viandes.

« On constate une pénurie critique d’inspecteurs des viandes au Québec et dans d’autres régions du pays. Cela signifie que l’on coupe les coins ronds en matière de salubrité. Une rumeur court à l’effet que l’ACIA subira d’autres compressions de ses ressources dans le budget de demain, ce qui fera courir des risques élevés à la sécurité des consommateurs, » dit Bob Kingston, président du Syndicat Agriculture qui représente les inspecteurs fédéraux des viandes.

CFIA french pic

À partir de sources internes, le syndicat a vérifié les niveaux de dotation en personnel dans les abattoirs et les usines de transformation, y compris les postes non comblés, partout au Québec.

Le nombre résultant d’inspecteurs au travail tient compte du personnel en congé autorisé (typiquement, les planificateurs des ressources humaines recommandent que les employeurs calculent un facteur de 30% d’absence lorsqu’ils déploient leur personnel.)

« Des formations essentielles ont été annulées ou retardé à cause de cette crise de la main d’œuvre » dit Rick Cormier, second vice-président exécutif national du Syndicat Agriculture

Les installations qui ont fait l’objet du récent sondage sur la dotation en personnel comprennent des abattoirs et des usines de transformation où l’on produit des charcuteries, et des viandes préparées et prêtes à manger. Parmi ces installations, on compte de très grandes compagnies comme Olymel L.P., basée à Montréal, qui emploie plus de 10 000 personnes, aussi bien que des entreprises plus petites.

« Le gouvernement fédéral a baissé la garde depuis la contamination chez Maple Leaf Foods, qui a causé la mort de 22 Canadiens. J’espère sincèrement que le gouvernement n’attendra pas qu’une autre contamination le force à protéger les consommateurs canadiens, » déclare Kingston.

Les programmes de salubrité des aliments de l’ACIA sont en pénurie de personnel partout au Canada :

  • Les inspecteurs de la viande en poste dans les usines de transformation dans toute l’Alberta, qui produisent les aliments prêts-à-manger comportant les risques les plus élevés, fonctionnent à 33 % sous le seuil minimum de dotation en personnel depuis plus d’un an.
  • En conséquence, les tâches d’inspection dans les usines albertaines ont été réduites, et on a implanté un système d’inspection à deux niveaux selon lequel les viandes destinées aux consommateurs canadiens répondent à des standards d’inspection moins élevés que celles produites pour l’exportation. Après que la ministre de la Santé Rona Ambrose eût qualifié les révélations du syndicat « d’inexactes et irresponsables », un document interne de l’ACIA a confirmé les allégations du Syndicat.
  • Un seul inspecteur en charge de la protection des consommateurs est responsable de tous les restaurants et de tous les commerces alimentaires de détail pour toute la ville de Toronto.
  • Entretemps, toute l’unité de protection des consommateurs de la Colombie-Britannique a été démantelée.

Selon les projections de l’ACIA, le gouvernement actuel planifie de couper les dépenses en sécurité des aliments de 21 % pour 2016-17. Cela se traduira par des réductions de personnel de 16,5 %, ou de 548 postes.CFIA french pic 2

Le syndicat en appelle au gouvernement pour qu’il augmente les ressources d’inspection de la salubrité des aliments, et qu’il les distribue là où elles sont nécessaires sur la ligne de front pour permettre à l’ACIA de satisfaire aux normes minimales en dotation de personnel.

-30-

1- ACIA — Rapport de performance ministériel 2013-2014 (extraits dans dossier de presse)
2 – ACIA — Rapport sur les plans et les priorités 2014-15 (voir dossier de presse)

Pour information:

Jim Thompson — 613-447-9592 — jim@thompsoncom.ca
POUR PUBLICATION IMMÉDIATE

Montréal (20 avril 2015) — Chaque équipe fédérale d’inspection des viandes au Québec travaille en désavantage numérique aujourd’hui, de sorte que la plupart des abattoirs et usines de transformation de la viande fonctionnent avec moins d’inspecteurs que ce qui serait nécessaire pour assurer la conformité avec les exigences de salubrité.

Cette conclusion ressort d’une étude détaillée de la dotation en personnel publiée aujourd’hui par le syndicat des inspecteurs des viandes.

« On constate une pénurie critique d’inspecteurs des viandes au Québec et dans d’autres régions du pays. Cela signifie que l’on coupe les coins ronds en matière de salubrité. Une rumeur court à l’effet que l’ACIA subira d’autres compressions de ses ressources dans le budget de demain, ce qui fera courir des risques élevés à la sécurité des consommateurs, » dit Bob Kingston, président du Syndicat Agriculture qui représente les inspecteurs fédéraux des viandes.

CFIA french pic

À partir de sources internes, le syndicat a vérifié les niveaux de dotation en personnel dans les abattoirs et les usines de transformation, y compris les postes non comblés, partout au Québec.

Le nombre résultant d’inspecteurs au travail tient compte du personnel en congé autorisé (typiquement, les planificateurs des ressources humaines recommandent que les employeurs calculent un facteur de 30% d’absence lorsqu’ils déploient leur personnel.)

« Des formations essentielles ont été annulées ou retardé à cause de cette crise de la main d’œuvre » dit Rick Cormier, second vice-président exécutif national du Syndicat Agriculture

Les installations qui ont fait l’objet du récent sondage sur la dotation en personnel comprennent des abattoirs et des usines de transformation où l’on produit des charcuteries, et des viandes préparées et prêtes à manger. Parmi ces installations, on compte de très grandes compagnies comme Olymel L.P., basée à Montréal, qui emploie plus de 10 000 personnes, aussi bien que des entreprises plus petites.

« Le gouvernement fédéral a baissé la garde depuis la contamination chez Maple Leaf Foods, qui a causé la mort de 22 Canadiens. J’espère sincèrement que le gouvernement n’attendra pas qu’une autre contamination le force à protéger les consommateurs canadiens, » déclare Kingston.

Les programmes de salubrité des aliments de l’ACIA sont en pénurie de personnel partout au Canada :

  • Les inspecteurs de la viande en poste dans les usines de transformation dans toute l’Alberta, qui produisent les aliments prêts-à-manger comportant les risques les plus élevés, fonctionnent à 33 % sous le seuil minimum de dotation en personnel depuis plus d’un an.
  • En conséquence, les tâches d’inspection dans les usines albertaines ont été réduites, et on a implanté un système d’inspection à deux niveaux selon lequel les viandes destinées aux consommateurs canadiens répondent à des standards d’inspection moins élevés que celles produites pour l’exportation. Après que la ministre de la Santé Rona Ambrose eût qualifié les révélations du syndicat « d’inexactes et irresponsables », un document interne de l’ACIA a confirmé les allégations du Syndicat.
  • Un seul inspecteur en charge de la protection des consommateurs est responsable de tous les restaurants et de tous les commerces alimentaires de détail pour toute la ville de Toronto.
  • Entretemps, toute l’unité de protection des consommateurs de la Colombie-Britannique a été démantelée.

Selon les projections de l’ACIA, le gouvernement actuel planifie de couper les dépenses en sécurité des aliments de 21 % pour 2016-17. Cela se traduira par des réductions de personnel de 16,5 %, ou de 548 postes.CFIA french pic 2

Le syndicat en appelle au gouvernement pour qu’il augmente les ressources d’inspection de la salubrité des aliments, et qu’il les distribue là où elles sont nécessaires sur la ligne de front pour permettre à l’ACIA de satisfaire aux normes minimales en dotation de personnel.

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1- ACIA — Rapport de performance ministériel 2013-2014 (extraits dans dossier de presse)
2 – ACIA — Rapport sur les plans et les priorités 2014-15 (voir dossier de presse)

Pour information:

Jim Thompson — 613-447-9592 — jim@thompsoncom.ca
Kelsey Johnson – iPolitics

Every federal meat inspection team in Quebec is understaffed, leading to fewer inspections at meat plants across the province, Canada’s agriculture union charged Monday.

In a press release, the Agriculture Union said it used “internal sources” to check “staffing levels at meat processing and slaughter establishments throughout Quebec, including positions not filled.”

“There is a critical shortage of meat inspectors in Quebec and in other parts of the country as well,” Agriculture Union President Bob Kingston said. “This means corners are being cut when it comes to safety.

“Further cuts to CFIA funding rumoured to be in tomorrow’s (Tuesday’s) budget would come with high risk for consumer safety.”

Meat processors, the union said, reported staff shortages ranging between 22 per cent and 33 per cent below “required minimum staffing.” Those minimum staffing numbers, the union said, are set by CFIA management and are the number of workers CFIA says are needed to complete all inspection tasks.

The Montreal West team had the most workers, with 79 of the 85 minimum workers required. Only 66 of those workers were reported to be on the job, the union said, representing a 22 per cent shortage.

The Montreal East team, the union said, only had 40 of its 45 needed workers, of whom 30 were actually on the job, leading to a 33 per cent shortage.

Meat inspectors in quebec 3
Source: Agriculture Union

Shortages were reported also on the slaughter side, where staffing gaps ranged between 16 to 19 per cent, the union said. St-Hyacinthe had 60 of its 63 required workers, of whom 53 were on the job, representing a 16 per cent shortage.

The Quebec region team, meanwhile, had 49 of its 54 required workers, the union said. Forty-six of those workers were on the job, leading to an 18 per cent shortage overall in the region.

The union said the discrepancy between the number of individuals employed and the number of workers actually on the job was due to staff being on leave. “Typically human resources planners recommend employers plan for a 30 per cent leave factor when deploying staff,” the union said.

As a result of the “staffing crisis”, the union’s vice president Rick Cormier said “essential training has been cancelled or delayed.”

In question period, the Health Minister’s parliamentary secretary  Cathy McLeod defended Canada’s food safety system and reiterated the federal government’s commitment to add 200 front-line and food safety inspectors.

Her response was prompted by a questions from the NDP’s agriculture critic Malcolm Allen and deputy agriculture critic Ruth Ellen Brosseau, who demanded to know why food safety was not a federal priority.

The reported shortage of inspectors comes just weeks after the union and iPolitics discovered the number of inspections in Northern Alberta meat plants had been reduced because of tight finances and a lack of inspectors.

Unedited documents obtained by iPolitics show that as of January 5, domestic plants that were inspected once a day are now being inspected every second day; those plants are going without a visit from an inspector two days a week. Plants that previously received inspections twice a day are seeing their inspections cut back to once a day.

CFIA has told iPolitics the documents are simply a “contingency plan” and no reductions in meat inspections at the Northern Alberta plants have occurred.

Health Minister Rona Ambrose, meanwhile, has insisted reports of Canadian Food Inspection Agency cuts to the number of meat inspections in Northern Alberta are “irresponsible and inaccurate.”

On Monday, the union said Northern Alberta and Quebec are not the only regions suffering from a shortage of workers. According to the union, there “is only one consumer protection inspector” in the entire city of Toronto. That inspection, the union said, “is responsible for every restaurant and retail food outlet” in the city.

The entire situation, including CFIA’s response, Kingston told iPolitics, is “mind boggling.”  The union president said he “cannot comprehend” how the agency can say there are not financial constraints, a response that Kingston said is leading to “serious credibility problems with their own staff.”

“Our members are suffering,” he said when reached by phone. “We can’t let it go.”

© iPolitics
FOR IMMEDIATE RELEASE

Montreal (20 April 2015) – Every federal meat inspection team in the province of Quebec is working shorthanded today, leaving most meat processing and slaughter establishments in the province operating with fewer meat inspectors than are required to ensure compliance with safety requirements.

This finding emerges from a detailed staffing survey released this morning by the meat inspectors’ union.

“There is a critical shortage of meat inspectors in Quebec and in other parts of the country as well. This means that corners are being cut when it comes to safety. Further cuts to CFIA funding rumoured to be in tomorrow’s budget would come with high risk for consumer safety, ” said Bob Kingston, President of the Agriculture Union that represents federal food inspectors.

Meat inspectors in quebec 3

Through internal sources, the Union checked staffing levels at meat processing and slaughter establishments throughout Quebec, including positions not filled.

The bottom line number of inspectors on the job discounts staff on leave (typically, human resources planners recommend employers plan for a 30% leave factor when deploying staff).

“Essential training has been cancelled or delayed as a result of the staffing crisis,” said Rick Cormier, Second National Executive Vice-President of the Agriculture Union.

Facilities canvassed for the staffing survey include meat processing and slaughter plants where cut, ready-to-eat and prepared meats are produced.  These kind of facilities range from very large businesses like the Montreal-based firm Olymel L.P. which employs more than 10,000 people, to much smaller companies.

“The federal government has lowered its guard since the Maple Leaf Foods outbreak that killed 22 Canadians. I sincerely hope another major outbreak is not required to force the government to protect Canadian consumers,” Kingston said.

CFIA food safety programs are short staffed across the country:

  • Meat inspectors working in meat processing plants throughout Alberta that produce the highest risk ready-to-eat products have been operating 33% below required minimum staffing levels for more than a year.
  • Inspection tasks in meat plants there have been reduced as a result and a two tier system has been introduced that inspects meat destined for dinner tables in Canada to a lower standard than meat produced for export. After Health Minister Rona Ambrose called the Union’s revelation “inaccurate and irresponsible” an internal CFIA document was leaked substantiating the Union announcement.
  • There is only one consumer protection inspector responsible for every restaurant and retail food outlet in the entire city of Toronto
  • Meanwhile, the entire consumer protection unit in British Columbia has been disbanded.

According to CFIA forecasts, the current government plans to cut spending on food safety by 21% by 2016–17. This will translate to staff cuts of 16.5%, or 548 positions.CFIA pic 2

The union is calling on the government to increase food safety inspection resources and place them where they are needed on the frontline to allow the CFIA to meet its minimum inspection staffing requirements.

-30-

 For further information: Jim Thompson — 613-447-9592 — jim@thompsoncom.ca

[1] CFIA 2013-14 Departmental Performance Report (see press kit for excerpts)
[2] CFIA 2014-14 Report on Plans and Priorities (see press kit for excerpts)

 
Kelsey Johnson – iPolitics

Every federal meat inspection team in Quebec is understaffed, leading to fewer inspections at meat plants across the province, Canada’s agriculture union charged Monday.

In a press release, the Agriculture Union said it used “internal sources” to check “staffing levels at meat processing and slaughter establishments throughout Quebec, including positions not filled.”

“There is a critical shortage of meat inspectors in Quebec and in other parts of the country as well,” Agriculture Union President Bob Kingston said. “This means corners are being cut when it comes to safety.

“Further cuts to CFIA funding rumoured to be in tomorrow’s (Tuesday’s) budget would come with high risk for consumer safety.”

Meat processors, the union said, reported staff shortages ranging between 22 per cent and 33 per cent below “required minimum staffing.” Those minimum staffing numbers, the union said, are set by CFIA management and are the number of workers CFIA says are needed to complete all inspection tasks.

The Montreal West team had the most workers, with 79 of the 85 minimum workers required. Only 66 of those workers were reported to be on the job, the union said, representing a 22 per cent shortage.

The Montreal East team, the union said, only had 40 of its 45 needed workers, of whom 30 were actually on the job, leading to a 33 per cent shortage.

Meat inspectors in quebec 3

 

Source: Agriculture Union

Shortages were reported also on the slaughter side, where staffing gaps ranged between 16 to 19 per cent, the union said. St-Hyacinthe had 60 of its 63 required workers, of whom 53 were on the job, representing a 16 per cent shortage.

The Quebec region team, meanwhile, had 49 of its 54 required workers, the union said. Forty-six of those workers were on the job, leading to an 18 per cent shortage overall in the region.

The union said the discrepancy between the number of individuals employed and the number of workers actually on the job was due to staff being on leave. “Typically human resources planners recommend employers plan for a 30 per cent leave factor when deploying staff,” the union said.

As a result of the “staffing crisis”, the union’s vice president Rick Cormier said “essential training has been cancelled or delayed.”

In question period, the Health Minister’s parliamentary secretary  Cathy McLeod defended Canada’s food safety system and reiterated the federal government’s commitment to add 200 front-line and food safety inspectors.

Her response was prompted by a questions from the NDP’s agriculture critic Malcolm Allen and deputy agriculture critic Ruth Ellen Brosseau, who demanded to know why food safety was not a federal priority.

The reported shortage of inspectors comes just weeks after the union and iPolitics discovered the number of inspections in Northern Alberta meat plants had been reduced because of tight finances and a lack of inspectors.

Unedited documents obtained by iPolitics show that as of January 5, domestic plants that were inspected once a day are now being inspected every second day; those plants are going without a visit from an inspector two days a week. Plants that previously received inspections twice a day are seeing their inspections cut back to once a day.

CFIA has told iPolitics the documents are simply a “contingency plan” and no reductions in meat inspections at the Northern Alberta plants have occurred.

Health Minister Rona Ambrose, meanwhile, has insisted reports of Canadian Food Inspection Agency cuts to the number of meat inspections in Northern Alberta are “irresponsible and inaccurate.”

On Monday, the union said Northern Alberta and Quebec are not the only regions suffering from a shortage of workers. According to the union, there “is only one consumer protection inspector” in the entire city of Toronto. That inspection, the union said, “is responsible for every restaurant and retail food outlet” in the city.

The entire situation, including CFIA’s response, Kingston told iPolitics, is “mind boggling.”  The union president said he “cannot comprehend” how the agency can say there are not financial constraints, a response that Kingston said is leading to “serious credibility problems with their own staff.”

“Our members are suffering,” he said when reached by phone. “We can’t let it go.”

© iPolitics
POUR PUBLICATION IMMÉDIATE

Montréal (20 avril 2015) — Chaque équipe fédérale d’inspection des viandes au Québec travaille en désavantage numérique aujourd’hui, de sorte que la plupart des abattoirs et usines de transformation de la viande fonctionnent avec moins d’inspecteurs que ce qui serait nécessaire pour assurer la conformité avec les exigences de salubrité.

Cette conclusion ressort d’une étude détaillée de la dotation en personnel publiée aujourd’hui par le syndicat des inspecteurs des viandes.

« On constate une pénurie critique d’inspecteurs des viandes au Québec et dans d’autres régions du pays. Cela signifie que l’on coupe les coins ronds en matière de salubrité. Une rumeur court à l’effet que l’ACIA subira d’autres compressions de ses ressources dans le budget de demain, ce qui fera courir des risques élevés à la sécurité des consommateurs, » dit Bob Kingston, président du Syndicat Agriculture qui représente les inspecteurs fédéraux des viandes.

CFIA french pic

 

À partir de sources internes, le syndicat a vérifié les niveaux de dotation en personnel dans les abattoirs et les usines de transformation, y compris les postes non comblés, partout au Québec.

Le nombre résultant d’inspecteurs au travail tient compte du personnel en congé autorisé (typiquement, les planificateurs des ressources humaines recommandent que les employeurs calculent un facteur de 30% d’absence lorsqu’ils déploient leur personnel.)

« Des formations essentielles ont été annulées ou retardé à cause de cette crise de la main d’œuvre » dit Rick Cormier, second vice-président exécutif national du Syndicat Agriculture

Les installations qui ont fait l’objet du récent sondage sur la dotation en personnel comprennent des abattoirs et des usines de transformation où l’on produit des charcuteries, et des viandes préparées et prêtes à manger. Parmi ces installations, on compte de très grandes compagnies comme Olymel L.P., basée à Montréal, qui emploie plus de 10 000 personnes, aussi bien que des entreprises plus petites.

« Le gouvernement fédéral a baissé la garde depuis la contamination chez Maple Leaf Foods, qui a causé la mort de 22 Canadiens. J’espère sincèrement que le gouvernement n’attendra pas qu’une autre contamination le force à protéger les consommateurs canadiens, » déclare Kingston.

Les programmes de salubrité des aliments de l’ACIA sont en pénurie de personnel partout au Canada :

  • Les inspecteurs de la viande en poste dans les usines de transformation dans toute l’Alberta, qui produisent les aliments prêts-à-manger comportant les risques les plus élevés, fonctionnent à 33 % sous le seuil minimum de dotation en personnel depuis plus d’un an.
  • En conséquence, les tâches d’inspection dans les usines albertaines ont été réduites, et on a implanté un système d’inspection à deux niveaux selon lequel les viandes destinées aux consommateurs canadiens répondent à des standards d’inspection moins élevés que celles produites pour l’exportation. Après que la ministre de la Santé Rona Ambrose eût qualifié les révélations du syndicat « d’inexactes et irresponsables », un document interne de l’ACIA a confirmé les allégations du Syndicat.
  • Un seul inspecteur en charge de la protection des consommateurs est responsable de tous les restaurants et de tous les commerces alimentaires de détail pour toute la ville de Toronto.
  • Entretemps, toute l’unité de protection des consommateurs de la Colombie-Britannique a été démantelée.

Selon les projections de l’ACIA, le gouvernement actuel planifie de couper les dépenses en sécurité des aliments de 21 % pour 2016-17. Cela se traduira par des réductions de personnel de 16,5 %, ou de 548 postes.CFIA french pic 2

Le syndicat en appelle au gouvernement pour qu’il augmente les ressources d’inspection de la salubrité des aliments, et qu’il les distribue là où elles sont nécessaires sur la ligne de front pour permettre à l’ACIA de satisfaire aux normes minimales en dotation de personnel.

-30-

1- ACIA — Rapport de performance ministériel 2013-2014 (extraits dans dossier de presse)

2 – ACIA — Rapport sur les plans et les priorités 2014-15 (voir dossier de presse)

Pour information:

Jim Thompson — 613-447-9592 — jim@thompsoncom.ca
POUR PUBLICATION IMMÉDIATE

Montréal (20 avril 2015) — Chaque équipe fédérale d’inspection des viandes au Québec travaille en désavantage numérique aujourd’hui, de sorte que la plupart des abattoirs et usines de transformation de la viande fonctionnent avec moins d’inspecteurs que ce qui serait nécessaire pour assurer la conformité avec les exigences de salubrité.

Cette conclusion ressort d’une étude détaillée de la dotation en personnel publiée aujourd’hui par le syndicat des inspecteurs des viandes.

« On constate une pénurie critique d’inspecteurs des viandes au Québec et dans d’autres régions du pays. Cela signifie que l’on coupe les coins ronds en matière de salubrité. Une rumeur court à l’effet que l’ACIA subira d’autres compressions de ses ressources dans le budget de demain, ce qui fera courir des risques élevés à la sécurité des consommateurs, » dit Bob Kingston, président du Syndicat Agriculture qui représente les inspecteurs fédéraux des viandes.

CFIA french pic

À partir de sources internes, le syndicat a vérifié les niveaux de dotation en personnel dans les abattoirs et les usines de transformation, y compris les postes non comblés, partout au Québec.

Le nombre résultant d’inspecteurs au travail tient compte du personnel en congé autorisé (typiquement, les planificateurs des ressources humaines recommandent que les employeurs calculent un facteur de 30% d’absence lorsqu’ils déploient leur personnel.)

« Des formations essentielles ont été annulées ou retardé à cause de cette crise de la main d’œuvre » dit Rick Cormier, second vice-président exécutif national du Syndicat Agriculture

Les installations qui ont fait l’objet du récent sondage sur la dotation en personnel comprennent des abattoirs et des usines de transformation où l’on produit des charcuteries, et des viandes préparées et prêtes à manger. Parmi ces installations, on compte de très grandes compagnies comme Olymel L.P., basée à Montréal, qui emploie plus de 10 000 personnes, aussi bien que des entreprises plus petites.

« Le gouvernement fédéral a baissé la garde depuis la contamination chez Maple Leaf Foods, qui a causé la mort de 22 Canadiens. J’espère sincèrement que le gouvernement n’attendra pas qu’une autre contamination le force à protéger les consommateurs canadiens, » déclare Kingston.

Les programmes de salubrité des aliments de l’ACIA sont en pénurie de personnel partout au Canada :

  • Les inspecteurs de la viande en poste dans les usines de transformation dans toute l’Alberta, qui produisent les aliments prêts-à-manger comportant les risques les plus élevés, fonctionnent à 33 % sous le seuil minimum de dotation en personnel depuis plus d’un an.
  • En conséquence, les tâches d’inspection dans les usines albertaines ont été réduites, et on a implanté un système d’inspection à deux niveaux selon lequel les viandes destinées aux consommateurs canadiens répondent à des standards d’inspection moins élevés que celles produites pour l’exportation. Après que la ministre de la Santé Rona Ambrose eût qualifié les révélations du syndicat « d’inexactes et irresponsables », un document interne de l’ACIA a confirmé les allégations du Syndicat.
  • Un seul inspecteur en charge de la protection des consommateurs est responsable de tous les restaurants et de tous les commerces alimentaires de détail pour toute la ville de Toronto.
  • Entretemps, toute l’unité de protection des consommateurs de la Colombie-Britannique a été démantelée.

Selon les projections de l’ACIA, le gouvernement actuel planifie de couper les dépenses en sécurité des aliments de 21 % pour 2016-17. Cela se traduira par des réductions de personnel de 16,5 %, ou de 548 postes.CFIA french pic 2

Le syndicat en appelle au gouvernement pour qu’il augmente les ressources d’inspection de la salubrité des aliments, et qu’il les distribue là où elles sont nécessaires sur la ligne de front pour permettre à l’ACIA de satisfaire aux normes minimales en dotation de personnel.

-30-

1- ACIA — Rapport de performance ministériel 2013-2014 (extraits dans dossier de presse)
2 – ACIA — Rapport sur les plans et les priorités 2014-15 (voir dossier de presse)

Pour information:

Jim Thompson — 613-447-9592 — jim@thompsoncom.ca
POUR PUBLICATION IMMÉDIATE

Montréal (20 avril 2015) — Chaque équipe fédérale d’inspection des viandes au Québec travaille en désavantage numérique aujourd’hui, de sorte que la plupart des abattoirs et usines de transformation de la viande fonctionnent avec moins d’inspecteurs que ce qui serait nécessaire pour assurer la conformité avec les exigences de salubrité.

Cette conclusion ressort d’une étude détaillée de la dotation en personnel publiée aujourd’hui par le syndicat des inspecteurs des viandes.

« On constate une pénurie critique d’inspecteurs des viandes au Québec et dans d’autres régions du pays. Cela signifie que l’on coupe les coins ronds en matière de salubrité. Une rumeur court à l’effet que l’ACIA subira d’autres compressions de ses ressources dans le budget de demain, ce qui fera courir des risques élevés à la sécurité des consommateurs, » dit Bob Kingston, président du Syndicat Agriculture qui représente les inspecteurs fédéraux des viandes.

CFIA french pic

À partir de sources internes, le syndicat a vérifié les niveaux de dotation en personnel dans les abattoirs et les usines de transformation, y compris les postes non comblés, partout au Québec.

Le nombre résultant d’inspecteurs au travail tient compte du personnel en congé autorisé (typiquement, les planificateurs des ressources humaines recommandent que les employeurs calculent un facteur de 30% d’absence lorsqu’ils déploient leur personnel.)

« Des formations essentielles ont été annulées ou retardé à cause de cette crise de la main d’œuvre » dit Rick Cormier, second vice-président exécutif national du Syndicat Agriculture

Les installations qui ont fait l’objet du récent sondage sur la dotation en personnel comprennent des abattoirs et des usines de transformation où l’on produit des charcuteries, et des viandes préparées et prêtes à manger. Parmi ces installations, on compte de très grandes compagnies comme Olymel L.P., basée à Montréal, qui emploie plus de 10 000 personnes, aussi bien que des entreprises plus petites.

« Le gouvernement fédéral a baissé la garde depuis la contamination chez Maple Leaf Foods, qui a causé la mort de 22 Canadiens. J’espère sincèrement que le gouvernement n’attendra pas qu’une autre contamination le force à protéger les consommateurs canadiens, » déclare Kingston.

Les programmes de salubrité des aliments de l’ACIA sont en pénurie de personnel partout au Canada :

  • Les inspecteurs de la viande en poste dans les usines de transformation dans toute l’Alberta, qui produisent les aliments prêts-à-manger comportant les risques les plus élevés, fonctionnent à 33 % sous le seuil minimum de dotation en personnel depuis plus d’un an.
  • En conséquence, les tâches d’inspection dans les usines albertaines ont été réduites, et on a implanté un système d’inspection à deux niveaux selon lequel les viandes destinées aux consommateurs canadiens répondent à des standards d’inspection moins élevés que celles produites pour l’exportation. Après que la ministre de la Santé Rona Ambrose eût qualifié les révélations du syndicat « d’inexactes et irresponsables », un document interne de l’ACIA a confirmé les allégations du Syndicat.
  • Un seul inspecteur en charge de la protection des consommateurs est responsable de tous les restaurants et de tous les commerces alimentaires de détail pour toute la ville de Toronto.
  • Entretemps, toute l’unité de protection des consommateurs de la Colombie-Britannique a été démantelée.

Selon les projections de l’ACIA, le gouvernement actuel planifie de couper les dépenses en sécurité des aliments de 21 % pour 2016-17. Cela se traduira par des réductions de personnel de 16,5 %, ou de 548 postes.CFIA french pic 2

Le syndicat en appelle au gouvernement pour qu’il augmente les ressources d’inspection de la salubrité des aliments, et qu’il les distribue là où elles sont nécessaires sur la ligne de front pour permettre à l’ACIA de satisfaire aux normes minimales en dotation de personnel.

-30-

1- ACIA — Rapport de performance ministériel 2013-2014 (extraits dans dossier de presse)
2 – ACIA — Rapport sur les plans et les priorités 2014-15 (voir dossier de presse)

Pour information:

Jim Thompson — 613-447-9592 — jim@thompsoncom.ca
Kelsey Johnson – iPolitics

Every federal meat inspection team in Quebec is understaffed, leading to fewer inspections at meat plants across the province, Canada’s agriculture union charged Monday.

In a press release, the Agriculture Union said it used “internal sources” to check “staffing levels at meat processing and slaughter establishments throughout Quebec, including positions not filled.”

“There is a critical shortage of meat inspectors in Quebec and in other parts of the country as well,” Agriculture Union President Bob Kingston said. “This means corners are being cut when it comes to safety.

“Further cuts to CFIA funding rumoured to be in tomorrow’s (Tuesday’s) budget would come with high risk for consumer safety.”

Meat processors, the union said, reported staff shortages ranging between 22 per cent and 33 per cent below “required minimum staffing.” Those minimum staffing numbers, the union said, are set by CFIA management and are the number of workers CFIA says are needed to complete all inspection tasks.

The Montreal West team had the most workers, with 79 of the 85 minimum workers required. Only 66 of those workers were reported to be on the job, the union said, representing a 22 per cent shortage.

The Montreal East team, the union said, only had 40 of its 45 needed workers, of whom 30 were actually on the job, leading to a 33 per cent shortage.

Meat inspectors in quebec 3
Source: Agriculture Union

Shortages were reported also on the slaughter side, where staffing gaps ranged between 16 to 19 per cent, the union said. St-Hyacinthe had 60 of its 63 required workers, of whom 53 were on the job, representing a 16 per cent shortage.

The Quebec region team, meanwhile, had 49 of its 54 required workers, the union said. Forty-six of those workers were on the job, leading to an 18 per cent shortage overall in the region.

The union said the discrepancy between the number of individuals employed and the number of workers actually on the job was due to staff being on leave. “Typically human resources planners recommend employers plan for a 30 per cent leave factor when deploying staff,” the union said.

As a result of the “staffing crisis”, the union’s vice president Rick Cormier said “essential training has been cancelled or delayed.”

In question period, the Health Minister’s parliamentary secretary  Cathy McLeod defended Canada’s food safety system and reiterated the federal government’s commitment to add 200 front-line and food safety inspectors.

Her response was prompted by a questions from the NDP’s agriculture critic Malcolm Allen and deputy agriculture critic Ruth Ellen Brosseau, who demanded to know why food safety was not a federal priority.

The reported shortage of inspectors comes just weeks after the union and iPolitics discovered the number of inspections in Northern Alberta meat plants had been reduced because of tight finances and a lack of inspectors.

Unedited documents obtained by iPolitics show that as of January 5, domestic plants that were inspected once a day are now being inspected every second day; those plants are going without a visit from an inspector two days a week. Plants that previously received inspections twice a day are seeing their inspections cut back to once a day.

CFIA has told iPolitics the documents are simply a “contingency plan” and no reductions in meat inspections at the Northern Alberta plants have occurred.

Health Minister Rona Ambrose, meanwhile, has insisted reports of Canadian Food Inspection Agency cuts to the number of meat inspections in Northern Alberta are “irresponsible and inaccurate.”

On Monday, the union said Northern Alberta and Quebec are not the only regions suffering from a shortage of workers. According to the union, there “is only one consumer protection inspector” in the entire city of Toronto. That inspection, the union said, “is responsible for every restaurant and retail food outlet” in the city.

The entire situation, including CFIA’s response, Kingston told iPolitics, is “mind boggling.”  The union president said he “cannot comprehend” how the agency can say there are not financial constraints, a response that Kingston said is leading to “serious credibility problems with their own staff.”

“Our members are suffering,” he said when reached by phone. “We can’t let it go.”

© iPolitics
FOR IMMEDIATE RELEASE

Montreal (20 April 2015) – Every federal meat inspection team in the province of Quebec is working shorthanded today, leaving most meat processing and slaughter establishments in the province operating with fewer meat inspectors than are required to ensure compliance with safety requirements.

This finding emerges from a detailed staffing survey released this morning by the meat inspectors’ union.

“There is a critical shortage of meat inspectors in Quebec and in other parts of the country as well. This means that corners are being cut when it comes to safety. Further cuts to CFIA funding rumoured to be in tomorrow’s budget would come with high risk for consumer safety, ” said Bob Kingston, President of the Agriculture Union that represents federal food inspectors.

Meat inspectors in quebec 3

Through internal sources, the Union checked staffing levels at meat processing and slaughter establishments throughout Quebec, including positions not filled.

The bottom line number of inspectors on the job discounts staff on leave (typically, human resources planners recommend employers plan for a 30% leave factor when deploying staff).

“Essential training has been cancelled or delayed as a result of the staffing crisis,” said Rick Cormier, Second National Executive Vice-President of the Agriculture Union.

Facilities canvassed for the staffing survey include meat processing and slaughter plants where cut, ready-to-eat and prepared meats are produced.  These kind of facilities range from very large businesses like the Montreal-based firm Olymel L.P. which employs more than 10,000 people, to much smaller companies.

“The federal government has lowered its guard since the Maple Leaf Foods outbreak that killed 22 Canadians. I sincerely hope another major outbreak is not required to force the government to protect Canadian consumers,” Kingston said.

CFIA food safety programs are short staffed across the country:

  • Meat inspectors working in meat processing plants throughout Alberta that produce the highest risk ready-to-eat products have been operating 33% below required minimum staffing levels for more than a year.
  • Inspection tasks in meat plants there have been reduced as a result and a two tier system has been introduced that inspects meat destined for dinner tables in Canada to a lower standard than meat produced for export. After Health Minister Rona Ambrose called the Union’s revelation “inaccurate and irresponsible” an internal CFIA document was leaked substantiating the Union announcement.
  • There is only one consumer protection inspector responsible for every restaurant and retail food outlet in the entire city of Toronto
  • Meanwhile, the entire consumer protection unit in British Columbia has been disbanded.

According to CFIA forecasts, the current government plans to cut spending on food safety by 21% by 2016–17. This will translate to staff cuts of 16.5%, or 548 positions.CFIA pic 2

The union is calling on the government to increase food safety inspection resources and place them where they are needed on the frontline to allow the CFIA to meet its minimum inspection staffing requirements.

-30-

 For further information: Jim Thompson — 613-447-9592 — jim@thompsoncom.ca

[1] CFIA 2013-14 Departmental Performance Report (see press kit for excerpts)
[2] CFIA 2014-14 Report on Plans and Priorities (see press kit for excerpts)

 
Kelsey Johnson – iPolitics

Every federal meat inspection team in Quebec is understaffed, leading to fewer inspections at meat plants across the province, Canada’s agriculture union charged Monday.

In a press release, the Agriculture Union said it used “internal sources” to check “staffing levels at meat processing and slaughter establishments throughout Quebec, including positions not filled.”

“There is a critical shortage of meat inspectors in Quebec and in other parts of the country as well,” Agriculture Union President Bob Kingston said. “This means corners are being cut when it comes to safety.

“Further cuts to CFIA funding rumoured to be in tomorrow’s (Tuesday’s) budget would come with high risk for consumer safety.”

Meat processors, the union said, reported staff shortages ranging between 22 per cent and 33 per cent below “required minimum staffing.” Those minimum staffing numbers, the union said, are set by CFIA management and are the number of workers CFIA says are needed to complete all inspection tasks.

The Montreal West team had the most workers, with 79 of the 85 minimum workers required. Only 66 of those workers were reported to be on the job, the union said, representing a 22 per cent shortage.

The Montreal East team, the union said, only had 40 of its 45 needed workers, of whom 30 were actually on the job, leading to a 33 per cent shortage.

Meat inspectors in quebec 3

 

Source: Agriculture Union

Shortages were reported also on the slaughter side, where staffing gaps ranged between 16 to 19 per cent, the union said. St-Hyacinthe had 60 of its 63 required workers, of whom 53 were on the job, representing a 16 per cent shortage.

The Quebec region team, meanwhile, had 49 of its 54 required workers, the union said. Forty-six of those workers were on the job, leading to an 18 per cent shortage overall in the region.

The union said the discrepancy between the number of individuals employed and the number of workers actually on the job was due to staff being on leave. “Typically human resources planners recommend employers plan for a 30 per cent leave factor when deploying staff,” the union said.

As a result of the “staffing crisis”, the union’s vice president Rick Cormier said “essential training has been cancelled or delayed.”

In question period, the Health Minister’s parliamentary secretary  Cathy McLeod defended Canada’s food safety system and reiterated the federal government’s commitment to add 200 front-line and food safety inspectors.

Her response was prompted by a questions from the NDP’s agriculture critic Malcolm Allen and deputy agriculture critic Ruth Ellen Brosseau, who demanded to know why food safety was not a federal priority.

The reported shortage of inspectors comes just weeks after the union and iPolitics discovered the number of inspections in Northern Alberta meat plants had been reduced because of tight finances and a lack of inspectors.

Unedited documents obtained by iPolitics show that as of January 5, domestic plants that were inspected once a day are now being inspected every second day; those plants are going without a visit from an inspector two days a week. Plants that previously received inspections twice a day are seeing their inspections cut back to once a day.

CFIA has told iPolitics the documents are simply a “contingency plan” and no reductions in meat inspections at the Northern Alberta plants have occurred.

Health Minister Rona Ambrose, meanwhile, has insisted reports of Canadian Food Inspection Agency cuts to the number of meat inspections in Northern Alberta are “irresponsible and inaccurate.”

On Monday, the union said Northern Alberta and Quebec are not the only regions suffering from a shortage of workers. According to the union, there “is only one consumer protection inspector” in the entire city of Toronto. That inspection, the union said, “is responsible for every restaurant and retail food outlet” in the city.

The entire situation, including CFIA’s response, Kingston told iPolitics, is “mind boggling.”  The union president said he “cannot comprehend” how the agency can say there are not financial constraints, a response that Kingston said is leading to “serious credibility problems with their own staff.”

“Our members are suffering,” he said when reached by phone. “We can’t let it go.”

© iPolitics
Kelsey Johnson – iPolitics

Every federal meat inspection team in Quebec is understaffed, leading to fewer inspections at meat plants across the province, Canada’s agriculture union charged Monday.

In a press release, the Agriculture Union said it used “internal sources” to check “staffing levels at meat processing and slaughter establishments throughout Quebec, including positions not filled.”

“There is a critical shortage of meat inspectors in Quebec and in other parts of the country as well,” Agriculture Union President Bob Kingston said. “This means corners are being cut when it comes to safety.

“Further cuts to CFIA funding rumoured to be in tomorrow’s (Tuesday’s) budget would come with high risk for consumer safety.”

Meat processors, the union said, reported staff shortages ranging between 22 per cent and 33 per cent below “required minimum staffing.” Those minimum staffing numbers, the union said, are set by CFIA management and are the number of workers CFIA says are needed to complete all inspection tasks.

The Montreal West team had the most workers, with 79 of the 85 minimum workers required. Only 66 of those workers were reported to be on the job, the union said, representing a 22 per cent shortage.

The Montreal East team, the union said, only had 40 of its 45 needed workers, of whom 30 were actually on the job, leading to a 33 per cent shortage.

Meat inspectors in quebec 3

Source: Agriculture Union

Shortages were reported also on the slaughter side, where staffing gaps ranged between 16 to 19 per cent, the union said. St-Hyacinthe had 60 of its 63 required workers, of whom 53 were on the job, representing a 16 per cent shortage.

The Quebec region team, meanwhile, had 49 of its 54 required workers, the union said. Forty-six of those workers were on the job, leading to an 18 per cent shortage overall in the region.

The union said the discrepancy between the number of individuals employed and the number of workers actually on the job was due to staff being on leave. “Typically human resources planners recommend employers plan for a 30 per cent leave factor when deploying staff,” the union said.

As a result of the “staffing crisis”, the union’s vice president Rick Cormier said “essential training has been cancelled or delayed.”

In question period, the Health Minister’s parliamentary secretary  Cathy McLeod defended Canada’s food safety system and reiterated the federal government’s commitment to add 200 front-line and food safety inspectors.

Her response was prompted by a questions from the NDP’s agriculture critic Malcolm Allen and deputy agriculture critic Ruth Ellen Brosseau, who demanded to know why food safety was not a federal priority.

The reported shortage of inspectors comes just weeks after the union and iPolitics discovered the number of inspections in Northern Alberta meat plants had been reduced because of tight finances and a lack of inspectors.

Unedited documents obtained by iPolitics show that as of January 5, domestic plants that were inspected once a day are now being inspected every second day; those plants are going without a visit from an inspector two days a week. Plants that previously received inspections twice a day are seeing their inspections cut back to once a day.

CFIA has told iPolitics the documents are simply a “contingency plan” and no reductions in meat inspections at the Northern Alberta plants have occurred.

Health Minister Rona Ambrose, meanwhile, has insisted reports of Canadian Food Inspection Agency cuts to the number of meat inspections in Northern Alberta are “irresponsible and inaccurate.”

On Monday, the union said Northern Alberta and Quebec are not the only regions suffering from a shortage of workers. According to the union, there “is only one consumer protection inspector” in the entire city of Toronto. That inspection, the union said, “is responsible for every restaurant and retail food outlet” in the city.

The entire situation, including CFIA’s response, Kingston told iPolitics, is “mind boggling.”  The union president said he “cannot comprehend” how the agency can say there are not financial constraints, a response that Kingston said is leading to “serious credibility problems with their own staff.”

“Our members are suffering,” he said when reached by phone. “We can’t let it go.”

© iPolitics
La Presse

(MONTRÉAL) Il n’y a pas assez d’inspecteurs dans les abattoirs et des usines de viande du Québec pour assurer la salubrité de leurs produits, dénonce le syndicat Agriculture, sur la foi des données d’un sondage interne.

Selon le syndicat, ce sondage dévoilé lundi – effectué à l’aide de sources internes qui ont vérifié les niveaux de dotation de personnel dans les abattoirs et les usines de transformation – révèle une pénurie d’inspecteurs fédéraux partout au Québec.

L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) est responsable de contrôler la salubrité et la sécurité des produits alimentaires, et place notamment des inspecteurs au sein même des usines de transformation et des abattoirs.

La pénurie affecte déjà le système, mais de plus, une rumeur court que l’ACIA subira d’autres compressions dans le budget fédéral de mardi, s’inquiète le président du Syndicat Agriculture qui représente les inspecteurs fédéraux des viandes, Bob Kingston.

Selon l’organisation syndicale, des formations essentielles ont été annulées ou retardées en raison du manque de main-d’oeuvre.

M. Kingston estime que le gouvernement fédéral a baissé la garde depuis la crise de la listériose de 2008, qui s’est produite dans une usine de Maple Leaf à Toronto. À cette époque, 22 décès ont été rapportés en lien avec des infections causées par la listériose.

Le problème ne serait pas qu’au Québec, prévient-il, mais partout au pays, notamment en Alberta. La province fonctionnerait depuis plus d’un an avec 33 % d’inspecteurs de moins que le seuil minimum prévu par les normes.

Le syndicat demande à Ottawa d’augmenter sans tarder le nombre d’inspecteurs.

© La Presse

La Presse

(MONTRÉAL) Il n’y a pas assez d’inspecteurs dans les abattoirs et des usines de viande du Québec pour assurer la salubrité de leurs produits, dénonce le syndicat Agriculture, sur la foi des données d’un sondage interne.

Selon le syndicat, ce sondage dévoilé lundi – effectué à l’aide de sources internes qui ont vérifié les niveaux de dotation de personnel dans les abattoirs et les usines de transformation – révèle une pénurie d’inspecteurs fédéraux partout au Québec.

L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) est responsable de contrôler la salubrité et la sécurité des produits alimentaires, et place notamment des inspecteurs au sein même des usines de transformation et des abattoirs.

La pénurie affecte déjà le système, mais de plus, une rumeur court que l’ACIA subira d’autres compressions dans le budget fédéral de mardi, s’inquiète le président du Syndicat Agriculture qui représente les inspecteurs fédéraux des viandes, Bob Kingston.

Selon l’organisation syndicale, des formations essentielles ont été annulées ou retardées en raison du manque de main-d’oeuvre.

M. Kingston estime que le gouvernement fédéral a baissé la garde depuis la crise de la listériose de 2008, qui s’est produite dans une usine de Maple Leaf à Toronto. À cette époque, 22 décès ont été rapportés en lien avec des infections causées par la listériose.

Le problème ne serait pas qu’au Québec, prévient-il, mais partout au pays, notamment en Alberta. La province fonctionnerait depuis plus d’un an avec 33 % d’inspecteurs de moins que le seuil minimum prévu par les normes.

Le syndicat demande à Ottawa d’augmenter sans tarder le nombre d’inspecteurs.

© La Presse

La Presse

(MONTRÉAL) Il n’y a pas assez d’inspecteurs dans les abattoirs et des usines de viande du Québec pour assurer la salubrité de leurs produits, dénonce le syndicat Agriculture, sur la foi des données d’un sondage interne.

Selon le syndicat, ce sondage dévoilé lundi – effectué à l’aide de sources internes qui ont vérifié les niveaux de dotation de personnel dans les abattoirs et les usines de transformation – révèle une pénurie d’inspecteurs fédéraux partout au Québec.

L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) est responsable de contrôler la salubrité et la sécurité des produits alimentaires, et place notamment des inspecteurs au sein même des usines de transformation et des abattoirs.

La pénurie affecte déjà le système, mais de plus, une rumeur court que l’ACIA subira d’autres compressions dans le budget fédéral de mardi, s’inquiète le président du Syndicat Agriculture qui représente les inspecteurs fédéraux des viandes, Bob Kingston.

Selon l’organisation syndicale, des formations essentielles ont été annulées ou retardées en raison du manque de main-d’oeuvre.

M. Kingston estime que le gouvernement fédéral a baissé la garde depuis la crise de la listériose de 2008, qui s’est produite dans une usine de Maple Leaf à Toronto. À cette époque, 22 décès ont été rapportés en lien avec des infections causées par la listériose.

Le problème ne serait pas qu’au Québec, prévient-il, mais partout au pays, notamment en Alberta. La province fonctionnerait depuis plus d’un an avec 33 % d’inspecteurs de moins que le seuil minimum prévu par les normes.

Le syndicat demande à Ottawa d’augmenter sans tarder le nombre d’inspecteurs.

© La Presse

La Presse

(MONTRÉAL) Il n’y a pas assez d’inspecteurs dans les abattoirs et des usines de viande du Québec pour assurer la salubrité de leurs produits, dénonce le syndicat Agriculture, sur la foi des données d’un sondage interne.

Selon le syndicat, ce sondage dévoilé lundi – effectué à l’aide de sources internes qui ont vérifié les niveaux de dotation de personnel dans les abattoirs et les usines de transformation – révèle une pénurie d’inspecteurs fédéraux partout au Québec.

L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) est responsable de contrôler la salubrité et la sécurité des produits alimentaires, et place notamment des inspecteurs au sein même des usines de transformation et des abattoirs.

La pénurie affecte déjà le système, mais de plus, une rumeur court que l’ACIA subira d’autres compressions dans le budget fédéral de mardi, s’inquiète le président du Syndicat Agriculture qui représente les inspecteurs fédéraux des viandes, Bob Kingston.

Selon l’organisation syndicale, des formations essentielles ont été annulées ou retardées en raison du manque de main-d’oeuvre.

M. Kingston estime que le gouvernement fédéral a baissé la garde depuis la crise de la listériose de 2008, qui s’est produite dans une usine de Maple Leaf à Toronto. À cette époque, 22 décès ont été rapportés en lien avec des infections causées par la listériose.

Le problème ne serait pas qu’au Québec, prévient-il, mais partout au pays, notamment en Alberta. La province fonctionnerait depuis plus d’un an avec 33 % d’inspecteurs de moins que le seuil minimum prévu par les normes.

Le syndicat demande à Ottawa d’augmenter sans tarder le nombre d’inspecteurs.

© La Presse

Les inspecteurs fédéraux pressent Ottawa d’agir

Dominique La Haye – Le Journal de Montréal

À l’aube du dépôt du budget fédéral, le syndicat des inspecteurs fédéraux des viandes crie à une importante pénurie de main-d’œuvre au Québec et presse Ottawa d’augmenter les ressources pour assurer la salubrité des aliments.

Un sondage interne mené par le syndicat des inspecteurs des viandes, et dont notre Bureau parlementaire a obtenu copie, révèle que le nombre d’inspecteurs au travail dans la province est bien en deçà des minimums requis par l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA).

Les données recueillies font état d’une pénurie dans plusieurs installations vouées à la transformation, dont à Montréal-Est, où l’on compte 30 inspecteurs au travail, alors que le minimum requis est de 45.

10 inspecteurs de moins

À Québec et dans ses régions, le nombre d’inspecteurs au travail est de 13, alors que le minimum requis est de 19. Cette situation se reflète aussi dans les abattoirs de la province, notamment à Montréal-Est, à Québec et dans ses régions, et à Saint-Hyacinthe, où l’on trouve en moyenne 10 inspecteurs de moins que le minimum requis.

Les installations ayant fait l’objet de cette enquête interne du syndicat comprennent des abattoirs et des usines de transformation où sont produites des charcuteries et des viandes préparées et prêtes à manger.

«On constate une pénurie critique d’inspecteurs des viandes au Québec et dans d’autres régions du pays. Cela signifie que l’on coupe les coins ronds en matière de salubrité», soutient le président du Syndicat de l’agriculture, qui représente les inspecteurs fédéraux des viandes, Bob Kingston.

Risques de sécurité

«Une rumeur court selon laquelle l’ACIA subira d’autres compressions de ses ressources dans le budget de demain, ce qui fera courir des risques élevés à la sécurité des consommateurs», a-t-il poursuivi.

Selon le syndicat, cette pénurie a forcé l’annulation de plusieurs formations essentielles et des demandes de congé ont été refusées.

En prévision du budget de demain, le syndicat souhaite que le fédéral augmente les ressources «sur la ligne de front» pour s’assurer que l’Agence respecte les normes minimales.

Inspecteurs des viandes au Québec

Transformation:

% de personnel sous le minimum

  • Montréal Est: 33 %
  • Montréal Ouest: 22 %
  • Québec: 32 %
  • Saint-Hyacinthe: 25 %

Abattoirs:

% de personnel sous le minimum

  • Montréal Est: 18 %
  • Montréal Ouest: 18 %
  • Québec: 19 %
  • Saint-Hyacinthe: 16 %

© Le Journal de Montréal

Les inspecteurs fédéraux pressent Ottawa d’agir

Dominique La Haye – Le Journal de Montréal

À l’aube du dépôt du budget fédéral, le syndicat des inspecteurs fédéraux des viandes crie à une importante pénurie de main-d’œuvre au Québec et presse Ottawa d’augmenter les ressources pour assurer la salubrité des aliments.

Un sondage interne mené par le syndicat des inspecteurs des viandes, et dont notre Bureau parlementaire a obtenu copie, révèle que le nombre d’inspecteurs au travail dans la province est bien en deçà des minimums requis par l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA).

Les données recueillies font état d’une pénurie dans plusieurs installations vouées à la transformation, dont à Montréal-Est, où l’on compte 30 inspecteurs au travail, alors que le minimum requis est de 45.

10 inspecteurs de moins

À Québec et dans ses régions, le nombre d’inspecteurs au travail est de 13, alors que le minimum requis est de 19. Cette situation se reflète aussi dans les abattoirs de la province, notamment à Montréal-Est, à Québec et dans ses régions, et à Saint-Hyacinthe, où l’on trouve en moyenne 10 inspecteurs de moins que le minimum requis.

Les installations ayant fait l’objet de cette enquête interne du syndicat comprennent des abattoirs et des usines de transformation où sont produites des charcuteries et des viandes préparées et prêtes à manger.

«On constate une pénurie critique d’inspecteurs des viandes au Québec et dans d’autres régions du pays. Cela signifie que l’on coupe les coins ronds en matière de salubrité», soutient le président du Syndicat de l’agriculture, qui représente les inspecteurs fédéraux des viandes, Bob Kingston.

Risques de sécurité

«Une rumeur court selon laquelle l’ACIA subira d’autres compressions de ses ressources dans le budget de demain, ce qui fera courir des risques élevés à la sécurité des consommateurs», a-t-il poursuivi.

Selon le syndicat, cette pénurie a forcé l’annulation de plusieurs formations essentielles et des demandes de congé ont été refusées.

En prévision du budget de demain, le syndicat souhaite que le fédéral augmente les ressources «sur la ligne de front» pour s’assurer que l’Agence respecte les normes minimales.

Inspecteurs des viandes au Québec

Transformation:

% de personnel sous le minimum

  • Montréal Est: 33 %
  • Montréal Ouest: 22 %
  • Québec: 32 %
  • Saint-Hyacinthe: 25 %

Abattoirs:

% de personnel sous le minimum

  • Montréal Est: 18 %
  • Montréal Ouest: 18 %
  • Québec: 19 %
  • Saint-Hyacinthe: 16 %

© Le Journal de Montréal
Radio-Canada

Le syndicat des inspecteurs des viandes tire la sonnette d’alarme dans une analyse d’un sondage au sein de l’industrie. Il révèle un manque d’effectifs pour assurer la conformité des produits avec les exigences de salubrité.

Le syndicat parvient à cette conclusion à la suite de l’étude d’un sondage effectué à l’aide de sources internes calculant le nombre d’employés affectés dans les différents abattoirs et les usines de transformation québécoises. « On constate une pénurie critique d’inspecteurs des viandes au Québec et dans d’autres régions du pays,  » a déclaré par voie de communiqué le président du Syndicat Agriculture, qui représente les inspecteurs fédéraux des viandes, Bob Kingston. « Cela signifie que l’on coupe les coins ronds en matière de salubrité. »

Le manque d’effectifs entraîne l’annulation de certaines formations et le refus de congés demandés par les employés qui demeurent en poste, selon le deuxième vice-président national du Syndicat Agriculture, Rick Cormier.

Les installations visées par le sondage comprennent des abattoirs et des usines de transformation où l’on produit des charcuteries et des viandes préparées, notamment celles d’Olymel, qui emploie 10 000 personnes au pays dont 7000 au Québec.

L’Alberta également à risque

L’industrie albertaine est également exposée, car elle fonctionne depuis plus d’un an avec 33 % d’inspecteurs de moins que le seuil minimum prévu par les normes. Le système d’inspection fonctionne ainsi à deux vitesses, selon le syndicat. Ce dernier avance que des normes sont appliquées pour les viandes destinées à l’exportation, alors que celles destinées au marché canadien sont inspectées selon des normes moins élevées.

La ministre canadienne de la Santé, Rona Ambrose, a qualifié ces révélations du syndicat « d’inexactes et d’irresponsables ». Mais un document interne de l’Agence canadienne de l’inspection des aliments confirme ces allégations, toujours selon le syndicat.

Le syndicat des inspecteurs souligne qu’un seul inspecteur est responsable de la protection des consommateurs de tous les restaurants et de tous les commerces alimentaires de détail pour la totalité de la Ville de Toronto. Il ajoute que l’unité de protection des consommateurs de la Colombie-Britannique a été démantelée.

« Le gouvernement fédéral a baissé la garde depuis la contamination à Maple Leaf Foods, qui a causé la mort de 22 Canadiens. »— Bob Kingston

 

« J’espère sincèrement que le gouvernement n’attendra pas qu’une autre contamination le force à protéger les consommateurs canadiens », déplore M. Kingston, qui s’inquiète à l’aube du dépôt d’un nouveau budget fédéral. Le syndicat craint de nouvelles compressions au sein de l’ACIA.

© Radio-Canada
Radio-Canada

Le syndicat des inspecteurs des viandes tire la sonnette d’alarme dans une analyse d’un sondage au sein de l’industrie. Il révèle un manque d’effectifs pour assurer la conformité des produits avec les exigences de salubrité.

Le syndicat parvient à cette conclusion à la suite de l’étude d’un sondage effectué à l’aide de sources internes calculant le nombre d’employés affectés dans les différents abattoirs et les usines de transformation québécoises. « On constate une pénurie critique d’inspecteurs des viandes au Québec et dans d’autres régions du pays,  » a déclaré par voie de communiqué le président du Syndicat Agriculture, qui représente les inspecteurs fédéraux des viandes, Bob Kingston. « Cela signifie que l’on coupe les coins ronds en matière de salubrité. »

Le manque d’effectifs entraîne l’annulation de certaines formations et le refus de congés demandés par les employés qui demeurent en poste, selon le deuxième vice-président national du Syndicat Agriculture, Rick Cormier.

Les installations visées par le sondage comprennent des abattoirs et des usines de transformation où l’on produit des charcuteries et des viandes préparées, notamment celles d’Olymel, qui emploie 10 000 personnes au pays dont 7000 au Québec.

L’Alberta également à risque

L’industrie albertaine est également exposée, car elle fonctionne depuis plus d’un an avec 33 % d’inspecteurs de moins que le seuil minimum prévu par les normes. Le système d’inspection fonctionne ainsi à deux vitesses, selon le syndicat. Ce dernier avance que des normes sont appliquées pour les viandes destinées à l’exportation, alors que celles destinées au marché canadien sont inspectées selon des normes moins élevées.

La ministre canadienne de la Santé, Rona Ambrose, a qualifié ces révélations du syndicat « d’inexactes et d’irresponsables ». Mais un document interne de l’Agence canadienne de l’inspection des aliments confirme ces allégations, toujours selon le syndicat.

Le syndicat des inspecteurs souligne qu’un seul inspecteur est responsable de la protection des consommateurs de tous les restaurants et de tous les commerces alimentaires de détail pour la totalité de la Ville de Toronto. Il ajoute que l’unité de protection des consommateurs de la Colombie-Britannique a été démantelée.

« Le gouvernement fédéral a baissé la garde depuis la contamination à Maple Leaf Foods, qui a causé la mort de 22 Canadiens. »— Bob Kingston

« J’espère sincèrement que le gouvernement n’attendra pas qu’une autre contamination le force à protéger les consommateurs canadiens », déplore M. Kingston, qui s’inquiète à l’aube du dépôt d’un nouveau budget fédéral. Le syndicat craint de nouvelles compressions au sein de l’ACIA.

© Radio-Canada
Radio-Canada

Le syndicat des inspecteurs des viandes tire la sonnette d’alarme dans une analyse d’un sondage au sein de l’industrie. Il révèle un manque d’effectifs pour assurer la conformité des produits avec les exigences de salubrité.

Le syndicat parvient à cette conclusion à la suite de l’étude d’un sondage effectué à l’aide de sources internes calculant le nombre d’employés affectés dans les différents abattoirs et les usines de transformation québécoises. « On constate une pénurie critique d’inspecteurs des viandes au Québec et dans d’autres régions du pays,  » a déclaré par voie de communiqué le président du Syndicat Agriculture, qui représente les inspecteurs fédéraux des viandes, Bob Kingston. « Cela signifie que l’on coupe les coins ronds en matière de salubrité. »

Le manque d’effectifs entraîne l’annulation de certaines formations et le refus de congés demandés par les employés qui demeurent en poste, selon le deuxième vice-président national du Syndicat Agriculture, Rick Cormier.

Les installations visées par le sondage comprennent des abattoirs et des usines de transformation où l’on produit des charcuteries et des viandes préparées, notamment celles d’Olymel, qui emploie 10 000 personnes au pays dont 7000 au Québec.

L’Alberta également à risque

L’industrie albertaine est également exposée, car elle fonctionne depuis plus d’un an avec 33 % d’inspecteurs de moins que le seuil minimum prévu par les normes. Le système d’inspection fonctionne ainsi à deux vitesses, selon le syndicat. Ce dernier avance que des normes sont appliquées pour les viandes destinées à l’exportation, alors que celles destinées au marché canadien sont inspectées selon des normes moins élevées.

La ministre canadienne de la Santé, Rona Ambrose, a qualifié ces révélations du syndicat « d’inexactes et d’irresponsables ». Mais un document interne de l’Agence canadienne de l’inspection des aliments confirme ces allégations, toujours selon le syndicat.

Le syndicat des inspecteurs souligne qu’un seul inspecteur est responsable de la protection des consommateurs de tous les restaurants et de tous les commerces alimentaires de détail pour la totalité de la Ville de Toronto. Il ajoute que l’unité de protection des consommateurs de la Colombie-Britannique a été démantelée.

« Le gouvernement fédéral a baissé la garde depuis la contamination à Maple Leaf Foods, qui a causé la mort de 22 Canadiens. »— Bob Kingston

 

« J’espère sincèrement que le gouvernement n’attendra pas qu’une autre contamination le force à protéger les consommateurs canadiens », déplore M. Kingston, qui s’inquiète à l’aube du dépôt d’un nouveau budget fédéral. Le syndicat craint de nouvelles compressions au sein de l’ACIA.

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Le syndicat des inspecteurs des viandes tire la sonnette d’alarme dans une analyse d’un sondage au sein de l’industrie. Il révèle un manque d’effectifs pour assurer la conformité des produits avec les exigences de salubrité.

Le syndicat parvient à cette conclusion à la suite de l’étude d’un sondage effectué à l’aide de sources internes calculant le nombre d’employés affectés dans les différents abattoirs et les usines de transformation québécoises. « On constate une pénurie critique d’inspecteurs des viandes au Québec et dans d’autres régions du pays,  » a déclaré par voie de communiqué le président du Syndicat Agriculture, qui représente les inspecteurs fédéraux des viandes, Bob Kingston. « Cela signifie que l’on coupe les coins ronds en matière de salubrité. »

Le manque d’effectifs entraîne l’annulation de certaines formations et le refus de congés demandés par les employés qui demeurent en poste, selon le deuxième vice-président national du Syndicat Agriculture, Rick Cormier.

Les installations visées par le sondage comprennent des abattoirs et des usines de transformation où l’on produit des charcuteries et des viandes préparées, notamment celles d’Olymel, qui emploie 10 000 personnes au pays dont 7000 au Québec.

L’Alberta également à risque

L’industrie albertaine est également exposée, car elle fonctionne depuis plus d’un an avec 33 % d’inspecteurs de moins que le seuil minimum prévu par les normes. Le système d’inspection fonctionne ainsi à deux vitesses, selon le syndicat. Ce dernier avance que des normes sont appliquées pour les viandes destinées à l’exportation, alors que celles destinées au marché canadien sont inspectées selon des normes moins élevées.

La ministre canadienne de la Santé, Rona Ambrose, a qualifié ces révélations du syndicat « d’inexactes et d’irresponsables ». Mais un document interne de l’Agence canadienne de l’inspection des aliments confirme ces allégations, toujours selon le syndicat.

Le syndicat des inspecteurs souligne qu’un seul inspecteur est responsable de la protection des consommateurs de tous les restaurants et de tous les commerces alimentaires de détail pour la totalité de la Ville de Toronto. Il ajoute que l’unité de protection des consommateurs de la Colombie-Britannique a été démantelée.

« Le gouvernement fédéral a baissé la garde depuis la contamination à Maple Leaf Foods, qui a causé la mort de 22 Canadiens. »— Bob Kingston

 

« J’espère sincèrement que le gouvernement n’attendra pas qu’une autre contamination le force à protéger les consommateurs canadiens », déplore M. Kingston, qui s’inquiète à l’aube du dépôt d’un nouveau budget fédéral. Le syndicat craint de nouvelles compressions au sein de l’ACIA.

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Le syndicat des inspecteurs appréhende de nouvelles compressions

Laura Pelletier – Le Devoir

Le syndicat Agriculture, qui représente les inspecteurs fédéraux des viandes, observe une pénurie d’inspecteurs au Canada, et le Québec ne fait pas exception. Des inspecteurs de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) dénoncent le virage amorcé par le gouvernement conservateur visant à réduire leur nombre pour plutôt mettre la responsabilité de l’inspection entre les mains des entreprises.

À partir de sources internes à l’ACIA, le syndicat a vérifié le nombre d’inspecteurs exigé dans les abattoirs et usines de transformation au Québec, selon les taux fixés par l’Agence. Une trentaine d’inspecteurs manquent à l’appel pour atteindre ce minimum.

Les inspecteurs sont obligés de « tourner les coins ronds », déplore Bob Kingston, président du syndicat. « Ils sont désormais responsables de plusieurs établissements. Donc, s’il y a un problème dans l’un d’entre eux, les autres sont moins surveillés », renchérit Jaquelin Carrier, inspecteur fédéral depuis 38 ans et vice-président régional de l’Est du Québec du syndicat. Ses collègues et lui font beaucoup d’heures de travail supplémentaires, ajoute-t-il.

Guy Gravelle, porte-parole de l’ACIA, indique que « le nombre d’inspecteurs à l’ACIA[a] augmenté de 19 % depuis 2007 ». Le syndicat attribue la hausse à la contamination chez Maple Leaf Foods, qui avait entraîné une augmentation du nombre d’inspecteurs. Dans les années suivantes, le nombre d’inspecteurs a recommencé à baisser, dit-il.

M. Gravelle précise que le nombred’inspecteurs sur le terrain « peut varier en raison[…] de l’ouverture et de la fermeture d’établissements agréés par le gouvernement fédéral. » L’effectif d’inspection de l’Agence sur le terrain peut donc varier durant l’année, et ce, « jusqu’à 5 %, ou 150 à 200 inspecteurs », précise-t-il.

M. Carrier constate que le gouvernement de Stephen Harper modifie la réglementation pour transférer des responsabilités de contrôle qualité et de vérification aux compagnies. « Elles vont s’auto-inspecter. C’est plus risqué, car [la qualité de l’inspection] dépend du degré de professionnalisme des compagnies », observe M. Carrier.

À l’aveugle

Les normes d’inspection sensorielle du poisson ont changé depuis le 1er décembre 2014, donne-t-il en exemple. « L’inspection sensorielle du poisson est maintenant contrôlée entièrement par les entreprises. L’inspecteur de l’Agence doit toutefois signer le certificat pour que le produit soit exporté. Donc on signe pour quelque chose que l’on n’a pas inspecté ! »

L’inspecteur d’expérience estime qu’il devient de plus en plus difficile de repérer des irrégularités en raison des nouvelles normes. « Dans les lieux d’abattage de poulet,les inspecteurs vérifient 40 poulets par quart de travail, sur parfois 60 000. On a peu de chances de tomber sur une irrégularité », dénonce-t-il.

M. Carrier observe la baisse de vigilance dans l’inspection des viandes au quotidien.« Quand j’ai commencé comme inspecteur, on vérifiait une fois par semaine la conformité de tous les départements et tous les appareils, outils, tables d’inspection, etc. Aujourd’hui, on le fait une fois par mois. »

Il note aussi qu’auparavant, s’il observait une irrégularité dans la production, les opérations de l’usine étaient arrêtées jusqu’à ce que tout redevienne conforme.« Aujourd’hui, si on remarque quelque chose, la production continue. On doit seulement émettre une demande d’action corrective à la compagnie, que nous acceptons ou non. Je trouve que c’est dangereux. »

Certaines irrégularités doivent même ne plus être prises en compte par les inspecteurs.« Les inspecteurs fédéraux des viandes ne s’occupent plus de la contamination fécale. C’est laissé à la responsabilité de la compagnie. Si je vois passer de la matière fécale sur un coeur ou un foie, je ne peux rien dire. Je ne peux qu’espérer que quelqu’un de la compagnie le voie. Et j’en vois tous les jours ! »

L’ACIA n’a pas commenté le transfert des compétences aux entreprises observé par le syndicat.

Nouvelles compressions à venir

Selon les projections de l’ACIA, obtenues par le syndicat, le gouvernement canadien réduira les dépenses en sécurité des aliments de 21 %, ce qui entraînera l’abolition de 548 postes au pays. À la veille du dépôt du budget fédéral, Bob Kingston invite le gouvernement à embaucher plus d’inspecteurs plutôt que de supprimer ces postes.

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